Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres Hommes et femmes au destin prodigieux (238e partie)



Résumé de la 237e partie - Raspoutine devient un familier du tsar et de la tsarine. Il a sur eux un fort ascendant et les traite avec rudesse.
Raspoutine est chez lui, dans le petit appartement qu'il occupe, en ville, quand on vient le chercher.
' Le tsar vous demande !
' Je ne peux pas accéder à sa demande !
' Le tsarévitch s'est remis à saigner.
' Alors, je viens tout de suite.
' Un quart d'heure après, il est au palais, il connaît la chambre de l'enfant et s'y précipite. Il y a des médecins autour de lui.
' Que faites-vous ' demande-t-il.
' Nous le soignons !
'Raspoutine pique une violente colère. Il se retourne vers le tsar et la tsarine.
' Et pourtant, dit-il, j'ai interdit à ce que ces charlatans s'approchent de l'enfant !
' Il regarde le tube posée sur la table de nuit.
' Qu'est-ce que cela '
' De l'aspirine, dit timidement l'un des médecins.
' Vous lui en avez donné ', demande Raspoutine.
' Non, c'est le remède utilisé en Europe pour combattre l'hémophilie !
' Raspoutine jette le tube.
' Ne lui donnez plus cette saleté !
' Puis, il dit aux médecins.
' Sortez, sortez ! Ne revenez plus ici !
' Il s'dresse aux deux souverains.
' Vous aussi, sortez !
Le ton est choquant pour les tsars, mais Raspoutine a habitué les deux souverains à ce ton. Il reste seul avec l'enfant et, au bout d'une demi-heure, il appelle les deux souverains.
' Venez, il dort !
' Le tsar et la tsarine entrent. Le jeune Alexis dort, en effet. Il ne saigne plus !
' C'est un miracle !
' Ne faites plus venir ces médecins, n'utilisez plus leurs remèdes !
' Encore un miracle de Raspoutine ' en fait, en interdisant qu'on donne de l'aspirine au malade, il a bien agi : on ignorait, à l'époque, que l'aspirine favorisait, dans le cas de l'hémophilie, les saignements.
L'ascendant de Raspoutine augmente. Désormais, il est de toutes les réceptions mondaines, ce qui le met en contact avec l'aristocratie, notamment les femmes. Certaines l'invitent même chez elles.
' Me feriez-vous l'honneur de dîner chez moi '
' Consultez d'abord votre mari.
' Le mari, heureux de compter parmi ses invités un proche du tsar, accepte. Et bien souvent, la dame devient la maîtresse du moujik, le paysan sibérien ! (A suivre...)


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