Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres Hommes et femmes au destin prodigieux (204e partie)


Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
                                    Hommes et femmes au destin prodigieux (204e partie)
Résumé de la 203e partie - En 1835, soit plus de vingt ans après la disparition de Théodosia Burr, en pleine mer, un marin, à l'article de la mort, évoque son souvenir.
Puis le marin fait sa confession.
' Je faisais partie de l'équipage du vaisseau qui a attaqué «Le Patriote». Mes compagnons et moi nous ignorions qui était à bord. C'est seulement après la capture de la frégate que nous avons su qu'il y avait, parmi les passagers, l'épouse du gouverneur de Caroline du Sud. Nous nous sommes emparés de ses biens et nous les avons partagés, puis nous avons jeté à la mer les passagers. Il ne restait plus que Théodosia Alston. Elle était si belle et si douce que personne ne voulait l'exécuter ! Nous l'aurions bien laissée en vie, mais on ne pouvait laisser de témoin vivant ! Alors nous avons tiré à la courte paille pour savoir qui serait son bourreau : le sort m'a désigné. La pauvre fille est montée sur la planche, les yeux bandés, me suppliant de l'épargner. Elle disait qu'elle avait perdu son fils et qu'elle se rendait auprès de son père' Mais je l'ai poussée et elle est tombée' Depuis, elle hante mes rêves et maintenant je la vois, tendant vers moi ses belles mains blanches'
' Ce n'est qu'une vision, dit le médecin.
' Non, elle est là, elle est venue pour m'emmener !
Et l'homme s'écroule, rendant son dernier souffle'
Ce récit, qui a tous les accents de la vérité, va susciter d'autres récits de pirates, confessant, à l'article de la mort, avoir exécuté la jolie Théodosia.
Quelques années après le témoignage du pirate devenu tavernier à Mobile, en Alabama, c'est un autre pirate, cette fois-ci français, Jean-Baptiste Callistre qui passe aux aveux. Lui aussi est à l'article de la mort et il veut soulager sa conscience.
«Je naviguais sur ''Le Vengeance'', dit-il, et nous écumions la mer, à la recherche d'un mauvais coup. Il faut dire qu'à cause du blocus imposé par les Anglais à l'Amérique, les prises étaient devenues rares. C'est pourquoi nous avons sauté de joie quand nous avons aperçu une frégate voguant sur l'eau !
''sus ! sus !'' avait crié notre capitaine.
Et nous l'avons prise en chasse. Nous l'avons abordée sans difficulté. Les quelques hommes qui étaient à bord ne nous ont même pas livré bataille. Nous les avons tous tués et nous nous sommes emparés du butin. Nous sommes allés dans la cabine située sous le pont et nous avons trouvé une jolie femme qui tremblait de peur.
''Messieurs, a-t-elle supplié en pleurant, ne me faites pas de mal ! Je me rends à New York pour voir mon père que je n'ai pas vu depuis de nombreuses années !''
Nous avons ri et nous l'avons tirée de là. Elle nous a échappé et elle a rejoint le pont. Elle voulait se jeter dans l'eau mais nous l'avons retenue et nous lui avons lié les mains et les pieds. Ensuite, nous l'avons emmenée sur ''Le Vengeance''. Elle était toute frêle mais elle se débattait avec l'énergie du désespoir' Nous avons abusé d'elle, à tour de rôle. Comme elle criait, la pauvre femme, comme elle nous suppliait de la lâcher, et comme nous ne la lâchions pas, elle nous a demandé de la tuer pour ne plus avoir à subir ce que nous lui faisions.
Nous l'avons emmenée dans notre base de l'île de Galveston, et nous avons continué à la persécuter, moi plus que les autres.
Quelques jours après, nous l'avons trouvée sans vie dans la cabane où nous l'enfermions. Nous l'avons enterrée près du vieux fort de l'île.» (A suivre...)
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