Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres Hommes et femmes au destin prodigieux (201e partie)



Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
                                    Hommes et femmes au destin prodigieux (201e partie)
Résumé de la 200e partie - Après avoir perdu son fils, Théodosia Burr se rend chez son père : l'ex-vice-Président des Etats-Unis revenu d'un long exil.
Au moment où elle partait, Théodosia Burr Alston a 29 ans. Elle a perdu sa mère alors qu'elle était encore enfant. Elle a alors tourné toute son affection vers son père qui, lui aussi, l'aimait plus que tout. Il a pourtant consenti qu'elle épouse, alors qu'elle n'a que 17 ans, un jeune homme de 22 ans, Joseph Alston, qu'elle aime éperdument. Mais voilà que quelques années après, le jeune homme devient gouverneur et elle doit le suivre en Caroline du Sud où il exerce sa profession et où il a acquis de vastes terrains. Seule la naissance d'un enfant va la consoler de sa séparation avec son père. Et voilà que cet enfant est emporté par la malaria et qu'elle se retrouve seule'
Le temps est très beau et il n'y a aucun risque de tempête. Il y a le danger que la frégate soit interceptée par un navire anglais, l'Amérique étant en période d'hostilité avec ce pays, mais les risques ont été levés. En effet, quelques jours auparavant, le gouverneur Alston a obtenu un écrit des autorités britanniques autorisant de laisser passer la frégate au cas où elle croiserait leurs bâtiments. L'homme de confiance de Aaron Burr, Timothy Green, a l'autorisation dans sa poche et la produira donc si les Anglais sont rencontrés. Le même homme s'est assuré que le capitaine de la frégate est un bon navigateur : on lui a même certifié que c'est le meilleur de toute la côte et que l'on ne pouvait pas trouver mieux que lui ! Toutes les chances sont donc réunies pour que le voyage se déroule dans les meilleures conditions. S'il n'y a pas d'imprévu, la frégate arrivera à New York au bout de cinq jours. A New York, son père, averti de son départ, l'attend avec impatience.
Le cinquième jour, l'ex-vice-Président des Etats-Unis, devenu procureur, est au port de New York, mais «Le Patriote», le navire qui doit lui amener sa fille de Caroline du Sud, n'arrive pas.
' Que se passe-t-il ' demande-t-il inquiet au personnel du port.
' Le navire aura pris du retard, il faudra patienter, monsieur !
Aaron Burr retourne le lendemain au port mais la frégate n'arrive toujours pas. Deux, trois jours et une semaine passent. Il s'inquiète et écrit à son gendre.
«Etes-vous sûr que ma fille est bien partie de Georgetown ' Voilà plusieurs jours que j'arpente les quais du port de New York, en vain !»
Joseph Alston répond aussitôt, sur le même ton inquiet.
«Mon ami, notre chère Théodosia est bien partie le 31 décembre' Je suis mortellement inquiet sur son sort ! J'espère qu'il ne s'agit que d'un retard et que lorsque ma lettre vous parviendra, elle sera arrivée' Je ne supporterai pas qu'il lui soit arrivé quelque chose !» Mais Théodosia et les personnes qui l'accompagnent dans la frégate, ne parviendront jamais à New York. Et après quelques semaines d'une correspondance affolée, Joseph Alston et Aaron Burr doivent se rendre à l'évidence, la mort dans l'âme, que la frégate «Le Patriote» a disparu en mer, corps et biens.
L'époux et le père n'ont plus que le courrier pour se dire leur peine mutuelle.
«Voilà qu'après la mort de mon cher fils, écrit Joseph Aaron, je perds mon adorable épouse. Je ne comprends pas comment la providence peut s'acharner de la sorte sur moi ! Je ne comprends pas cet acharnement du sort'» (A suivre...)


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