Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres

Résumé de la 273e partie - Kaspar s'est rendu dans un parc où un inconnu devait lui révéler le secret de ses origines. Un homme le frappe avec un couteau...Le médecin et les policiers arrivent en même temps. Kaspar n'a pas retrouvé conscience. On l'allonge sur un lit, on le déshabille et on découvre sa blessure : une plaie béante, sur le côté gauche, au-dessous du c?ur.
? La blessure est grave, dit le médecin, il a perdu beaucoup de sang.
? Va-t-il en réchapper ' demande le professeur Meyer.
? Je ne peux, pour l'instant, me prononcer, dit le médecin, tout ce que je peux dire, c'est qu'il est dans un état critique !
Kaspar reprend connaissance. Il a du mal à respirer et il sue à grosses gouttes. On se penche sur lui.
? Vous souffrez '
Pour toute réponse, il gémit :
? Je veux ma mère...
Il s'agit de madame Meyer, qui accourt. Il lui prend la main.
? Je croyais que l'homme allait réellement me révéler le secret de mes origines. il m'a donné une bourse, puis il m'a frappé.
C'est la seconde fois qu'il parle de la bourse. On envoie un policier au jardin public. A l'endroit indiqué par Kaspar, on trouve, en effet, une petite bourse. On la rapporte et on l'ouvre. On trouve, à l'intérieur, un billet.
? C'est un texte écrit à l'envers, dit un policier.
? A l'envers ' dit le professeur.
Il prend le texte et l'examine.
? J'ai compris, il va falloir le lire avec un miroir !
On va donc chercher un miroir et on lit le texte. C'est un texte bizarre ;
«Kaspar Hauser pourra vous dire comment je suis et d'où je viens. Mais je peux vous le dire moi-même au cas où il ne pourrait pas le faire. « Je viens de la frontière de la Bavière, sur le fleuve. Mes initiales sont M. L. O.»
Même si Kaspar a du mal à répondre on l'interroge.
? Tu connais donc l'homme qui t'a agressé '
? Non, dit-il.
? Tu peux le décrire '
? C'est un homme habillé en noir.
? Donne-nous d'autres détails.
? Il est grand de taille.
Et Kaspar, les larmes aux yeux, ajoute.
? Quand il m'a donné la bourse, je croyais enfin détenir le secret de mes origines. Mais l'homme a tiré un grand couteau et il m'a frappé.
? Il n'y avait donc pas de témoins pour intervenir '
? Non, il m'a attiré dans un bosquet désert.
L'effort le fatigue au point qu'il perd de nouveau connaissance. Le médecin demande qu'on ne lui pose plus de questions et qu'on le laisse se reposer. (A suivre...)