Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres



Résumé de la 282e partie - Adolescent, Hans Andersen est toujours chétif, mais il rêve de gloire. Il croit être doué pour le chant, mais le prince-gouverneur du Danemark, auquel on le présente, le décourage.L'année 1819. Il a n'a que quatorze ans mais il veut voler de ses propres ailes. Il prend congé de sa mère et part pour Copenhague. Il a compris que s'il veut faire carrière, c'est dans la capitale du pays qu'il doit se rendre.
Il n'a ni argent, ni métier, ni amis, mais il va essayer de se mêler de la vie littéraire. Il veut chanter ? il croit dur comme fer qu'il a une jolie voix et que le prince-gouverneur s'est trompé sur son cas ? il veut aussi danser ; il finit par intéresser quelques grands personnages mais il ne parvient à rien. Un jour, alors qu'il est sur scène, sa voix casse : il ne pourra plus chanter.
Il veut alors faire publier ses poèmes, ses pièces de théâtre : on reçoit les manuscrits, on les lit et on les lui rend.
«Vos pièces ne sont pas jouables !» lui dit-on, quand il insiste.
Ce sera la misère et la souffrance pendant trois années, puis la chance lui sourit. Un directeur de théâtre, Jonas Collin, le prend sous sa protection et lui obtient une bourse pour poursuivre des études. Il fréquente le collège de Slalgese où il va se jeter avidement sur les livres. Le directeur le persécute : il le caricaturera dans le célèbre conte «le vilain petit canard». Mais le directeur finit par reconnaître ses mérites, il lui trouvera même un poste de précepteur, lui fera passer son baccalauréat et l'inscrira à l'université.
Le petit Hans, qui était, il y a encore quelques années, un petit provincial sans culture, est maintenant un fin lettré. Il a beaucoup écrit, ainsi qu'il le rapporte dans son livre, L'improvisateur, et un de ses manuscrits est enfin accepté par une maison d'édition : Essais de jeunesse, publié en 1822. Mais c'est une autre ?uvre, un poème en prose, publié en 1829 par un journal, qui va le faire connaître : Voyage à pied du canal de Holmen à la pointe est d'Amager, où se mêlent évocations et fantasmes.
A partir de 1830, il va voyager, notamment en Allemagne et en suisse, d'où il rapportera des ouvrages. C'est à cette époque aussi qu'il s'éprend de la fille de son ami Jonas Collin, la belle Louise : mais la jeune fille ne le trouve pas à son goût et lui préfère un autre. Une autre femme, qu'il surnomme le «rossignol du nord», Jenny Lind, le renvoie aussi.
«Mais pourquoi, pourquoi ' demande-t-il, désespéré.
? Vous n'êtes pas à mon goût !», répond la jeune femme.
Il se jette alors dans l'écriture et écrit plusieurs poèmes. C'est à cette époque que paraît sa première grande ?uvre poétique, Les douze mois de l'année.
Il reçoit une nouvelle bourse en 1833 qui va le conduire à Rome, dont il découvre, émerveillé, la luminosité méditerranéenne, puis Paris et la Suisse. Il écrit et publie plusieurs ouvrage, dont le célèbre L'improvisateur, roman autobiographique, aussitôt traduit en allemand, en italien et en français. Cette ?uvre est aujourd'hui considérée comme son chef-d'?uvre, après les contes bien sûr. Des contes que Andersen va écrire mais auxquels il n'accordera pas, jusqu'à leur succès retentissant, de grand intérêt ! (A suivre...)


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