Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres Hommes et femmes au destin prodigieux (303e partie)



Difficulté - Le travail est très dur dans les mines du Congonhas do Compos, dans le riche Minas Gerais.
Les ouvriers sont en train de creuser, dans la mine. Il fait une chaleur insupportable mais le plus dur est la poussière qui s'incruste sur les visages, pénètrent dans les oreilles, les yeux, la bouche et le nez et entre dans les poumons. Ici, quand on a commencé à travailler à douze ans, à vingt, on éprouve déjà de la difficulté à respirer. Beaucoup à trente ou quarante ans sont déjà malades' En plus des problèmes de santé, il y a le danger permanent des effondrements, des éboulement qui se produisent parfois. Plus d'un ouvrier est mort, enseveli. Il y a aussi le grisou qui, insidieusement, s'insinue dans la roche et explose sous un coup de pioche. Tel est le sort de ces mineurs brésiliens qui, en ce début des années 40, peinent dans la région du Congonhas do Compos, dans le riche Minas Gerais.
José Pedro Freitas, un jeune homme d'une vingtaine d'années, travaille d'arrache-pied. Il est petit de taille et puissamment charpenté. Il travaille vite et bien car, ici, on est payé en fonction du charbon récupéré. Brusquement son compagnon pousse un cri.
' Ah ! mon 'il !
Il jette sa pioche et porte la main au visage.
' Mon 'il ! Mon 'il !
On accourt vers lui. On tente de lui porter secours. Des morceaux de roche, effilés comme des dards, se sont introduits dans ses yeux. Son visage est inondé de sang. L'homme crie :
' J'ai mal ! j'ai mal !
On l'étend par terre.
' Il faut faire venir un médecin !
Quelqu'un suggère.
' Et si on lui enlevait les roches '
' Non, non, on lui ferait encore plus de mal !
' De toute façon, ses yeux sont perdus !
Comme s'il prenait soudain conscience de ce qui lui arrivait, l'homme hurle :
' Mes yeux !
Il se roule par terre.
' Mes yeux ! je ne veux pas devenir aveugle !
Le contremaître arrive.
' Que se passe-t-il ' demande-t-il.
On s'écarte.
' J'ai mal ! j'ai mal ! crie le mineur.
' Il faut faire venir un médecin !
Plutôt que de faire venir le médecin, il demande qu'on évacue le blessé à l'hôpital. Celui-ci, vaincu par la douleur, s'est évanoui. On apporte un brancard et on l'évacue. Les ouvriers sont secoués.
' C'est un accident qui peut arriver à n'importe qui !
' On n'est pas suffisamment protégés !
Le contremaître revient.
' Retournez au travail ! (A suivre...)


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