Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres Hommes et femmes au destin prodigieux (296e partie)

Résumé de la 295e partie - Les échecs successifs poussent Marilyn vers le désespoir. Elle boit et prend des médicaments. Mais elle trouve encore la force de soutenir Kennedy.
John Fitzgerald Kennedy a d'autres liaisons amoureuses mais Marlilyn est visiblement celle qu'il préfère. Il n'y a pas de doute qu'elle lui plaît, qu'il l'aime même mais il est aussi attiré par sa naïveté, son innocence même. C'est pourquoi, il se sentira toujours bien avec elle, loin des visées calculatrices de ses «soutiens» et de tous ceux qui se prétendent ses amis. Pas besoin de se montrer hypocrite, de mentir : il parle avec elle franchement, l'entretien de ses projets, lui fait même des confidences. Mais lui a-t-il fait des promesses ' Compte-t-il poursuivre la relation après les élections ' La jeune femme n'en sait rien et Kennedy n'en dit rien. Pour le moment, Marilyn a surtout besoin d'évasion, auprès d'un homme qui l'apprécie et surtout sait lui parler.
Au cours de la convention démocrate de juillet 1960, à Los Angelés, Kennedy ne peut, ainsi que l'exige la tradition se faire accompagner de son épouse. Jackie attend, en effet, son deuxième enfant et comme sa grossesse la fatigue beaucoup, son médecin lui a conseillé de garder le lit. Le candidat à la présidence des Etats-Unis est donc flanqué de sa secrétaire, Judith Campbell. Celle-ci est également sa maîtresse mais ce jour-là, c'est Marilyn que Kennedy, au grand dam de la secrétaire, va choisir.
Kennedy invite quelques proches, dont Marilyn et Judith à dîner avec lui, dans sa suite du Beverly Hills Hôtel. Après le repas, il invite Marilyn à le rejoindre dans une pièce. Judith n'apprécie pas mais elle ne peut rien faire. Elle sait que la jeune actrice a la prééminence dans le c'ur de celui qu'elle sert.
L'acteur Peter Lawford, beau-frère de Kennedy, est également là. Bien qu'il ait beaucoup de sympathie pour la jeune femme mais il trouve qu'elle a beaucoup d'ascendant sur le candidat à la présidence. D'ailleurs, il lui en a déjà parlé et l'a même mis en garde.
' Cette fille est très instable, elle est souvent dans un état hébété'
' La vie ne la gâte pas en ce moment, répond Kennedy compatissant.
' Elle n'arrête pas de boire et de se bourrer de stupéfiants'
Elle essaye de compenser ses échecs affectifs ! dit encore Kennedy.
' La presse parle souvent d'elle de manière négative'
' Qu'importe, le public américain l'adule' Elle est la merveilleuse petite blonde, pleine de charme et d'innocence !
Il est épris d'elle et il ne veut pas s'en séparer. Cependant, Peter Lawford continue à surveiller la «merveilleuse petite blonde». Il remarque qu'au fur et à mesure que les élections approchent, elle se met à potasser les manuels de politique et de savoir-vivre.
«Depuis quand vous intéressez-vous à ce genre de livres ' lui demande-t-il.
' Depuis toujours ! lui répond-t-elle.»
Elle éclate de rire, secoue sa belle tête blonde et dit, avec cette sincérité qui la caractérise.
' Non, je plaisante ! Je m'intéresse à la politique depuis que Jack se présente aux élections ! Il faut bien que je comprenne quelque chose à la politique !
Peter Lawford répond malicieusement :
' Vous avez raison ! (A suivre...)