Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres Destins extraordinaires (5e partie)



Résumé de la 4e partie - Une nouvelle victime est découverte a Whitechapel. Il s'agit encore d'une prostituée et, comme la première, elle a été affreusement mutilée.
Quelques heures après, le docteur Philips procède à l'autopsie d'Annie Chapman. Elle a été égorgée d'une oreille à l'autre et on ne comprend pas comment la tête ne se soit pas détachée du tronc. Le ventre a été ouvert et certains organes ont été retirés et posés sur le sol. L'utérus a été retiré ainsi que la partie supérieure du vagin et une grande partie de la vessie. Comme on n'a pas retrouvé ces organes, on a supposé que le meurtrier les avait emportés. Dans quel but ' On l'ignore, mais l'hypothèse d'un détraqué sexuel commence à prendre forme.
Le docteur Philips croit percevoir, dans la façon dont le meurtre a été commis, l'identité du criminel.
' C'est un expert ! déclare-t-il aux journalistes, venus en grand nombre à la morgue.
' Un boucher '
' Non ce n'est ni le travail d'un boucher ni celui d'un équarrisseur. Plutôt d'un chirurgien ou du moins quelqu'un qui connaît bien l'anatomie humaine ou a l'habitude des autopsies !
Et le médecin d'ajouter :
' Il lui a fallu au moins un quart d'heure pour enlever tous les organes qu'il veut, sans abîmer les autres !
Le corps a été découvert peu après 6 heures du matin. Or, d'après un témoignage, Annie a été vue dans la rue vers 5h 30. En une demi-heure, le meurtrier a pu tuer la femme, lui enlever ses organes et disparaître.
Le vol ne semble pas avoir été le mobile du crime. Cependant, des marques bleues sur les doigts de la victime indique qu'on lui a arraché des bagues. Elle en portait effectivement, mais ses amies affirment qu'il s'agissait de bijoux de pacotille. L'assassin croyait peut-être qu'il s'agissait d'objets en or, à moins qu'il ne les ait pris pour un autre usage.
L'enquête sur le meurtre d'Annie Chapman est confiée à l'inspecteur Joseph Chandler, qui est aussitôt mis en contact avec l'inspecteur Abberline qui enquête, lui, sur le meurtre de Mary Ann Nichols. Ils relèvent de juridictions différentes mais dans l'esprit des responsables anglais, les deux meurtres sont liés.
Quelques indices, trouvés sur les lieux du meurtre, trouvent des explications. Ainsi, le tablier de cuir appartient à un résident de la rue, l'enveloppe portant la mention «Sussex Régiment» se vend dans tous les bureaux de poste et, la veille, quelqu'un a vu à l'asile où elle dormait parfois, Annie y glisser des pilules qu'elle prenait : elle avait cassé le flacon qui les contenait. Un témoin passé par Hanbury Street, entre 4h 45 et 4h 50 affirme n'y avoir vu aucun corps, un autre se rappelle avoir entendu, de sa chambre des voix, puis, perçu vers 5h 30, comme le bruit d'une chute. Enfin, une femme qui se rendait au marché de Spitalfields tout proche, a vu, vers 5h 20, près de la maison où le meurtre a été commis, un homme et une femme discuter. Elle a identifié Ann, mais elle n'a pas pu identifier l'homme qui était de dos. Ces trois témoignages se recoupent et indiquent que la victime a été tuée vers 5h 30. Or, le docteur Philips, qui travaille avec la police, a estimé, lui, l'heure du meurtre à 4h 30. On décide donc de faire confiance au médecin et d'ignorer les témoignages ! (A suivre...)


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