Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres Destins extraordinaires (11e partie)



Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres                                    Destins extraordinaires (11e partie)
Résumé de la 10e partie - Au cours de la séance du 1er mai 1902, une dernière forme apparaît. C'est encore une forme féminine, accompagnée d'un enfant.
La séance prend fin. On débarrasse Eusapia de ses liens. Le professeur Morselli lui demande, aussitôt.
' Comment vous sentez-vous '
' Je suis très lasse...
Elle se tient la tête.
' Quelle heure est-il ' Je crois que je me suis assoupie. Que s'est-il passé '
Le docteur Venzano est surpris.
' Vous vous rappelez quelque chose '
' Non...
' Les formes que vous avez fait paraître '
' Je ne me souviens de rien !
Madame Avellino, chez qui s'est tenue la séance, demande timidement.
' Vous connaissez telle dame '
' Non...
Le professeur interroge Me Avellino.
' Cette forme vous rappelle quelque chose '
' Oui. Je crois avoir reconnu une dame, elle est décédée...
' Ce n'était pourtant qu'une forme... On ne voyait pas les traits du visage !
' Oui, mais il y a les détails vestimentaires et surtout la coiffe ornée de dentelles. C'était la coiffe que portait mon amie.
' Et pour l'enfant.
Elle a un soupir et regarde son époux. Le professeur répète sa question.
' Vous avez reconnu l'enfant '
' Je crois que c'est mon petit garçon... un fils que j'ai perdu, alors qu'il n'avait que trois années et demie.
' Là non plus, vous n'avez pas vu le visage.
Elle soupire de nouveau.
' Je ne saurais me tromper, c'est mon enfant.
Que penser de ces apparitions fantomatiques ' Les formes apparues sont-elles réellement, comme le croyait Mme Avellino, les esprits de son amie et de son fils décédés '
Robert Tocquet écrit :
«Ces phénomènes étaient vraisemblablement conditionnés par le psychisme du médium, et probablement aussi par celui des assistants, les formes ectoplasmiques peuvent prendre l'apparence de défunts. L'hypothèse n'est pas déraisonnable étant donné que, jadis, les apparitions affectaient, en rapport avec les croyances du moment, la forme d'Apollon, de Dioscures, de démons, etc. et plus tard, d'anges, de diables et de saint. La plupart étaient subjectives mais quelques-unes étaient peut-être «matérielles». Nous avons eu en d'excellentes conditions de contrôle, le médium étant absolument inerte près de nous, une formation ectoplasmique se présenter sous l'aspect d'un nuage grisâtre transparent ayant vaguement une forme humaine. Or, à l'époque où nous avons observé ce phénomène, c'est bien ainsi que nous nous représentions l'ectoplasme». (A suivre...)


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