Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres Destins extraordinaires (444e partie)



Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres                                    Destins extraordinaires (444e partie)
Résumé de la 443e partie - Après la mort de Sainte-Croix, la marquise de Brinvilliers veut récupérer une cassette qui se trouve dans son laboratoire. Le commissaire chargé de l'enquête refuse.
L'homme qu'elle a envoyé au commissaire revient. Elle guettait, par la fenêtre, son arrivée. Dès qu'elle le voit, elle court vers lui.
' Alors '
' Il refuse, madame.
' Lui avez-vous offert l'argent '
' Il l'a refusé...
Elle manque de se trouver mal. L'homme essaye de la rassurer.
' Il m'a dit que la cassette vous sera remise lorsque les scellés seront levés...
' Lui avez-vous dit que je veux récupérer la cassette sans qu'on l'ouvre '
' Il a encore refusé... Mais il vous assure que les objets qui vous appartiennent vous seront fidèlement rendus !
La marquise baisse la tête.
' Alors, tout est perdu !
Elle renvoie l'homme. Le jour même, elle prépare ses bagages et, le soir, elle part pour la ville de Liège. Elle y arrive le surlendemain et va s'enfermer dans un couvent.
Cependant, le 8 août 1672, on procède à la levée des scellés et pour examiner des objets disposés dans le laboratoire de Sainte-Croix. C'est alors qu'un homme arrive : c'est un procureur ' c'est-à-dire un homme chargé d'une procuration ' et qui vient de la part de la marquise de Brinvilliers. Il s'adresse au commissaire.
' Monsieur, j'apporte une lettre de la marquise de Brinvilliers.
' Veuillez nous en donner la lecture.
Le procureur lit la lettre qui sera inséré dans le procès-verbal. Voici cette lettre.
«Est comparu Alexandre Delamarre, procureur de la dame de Brinvilliers, lequel a déclaré que, si dans ladite cassette, réclamée par sa mandataire, il se trouve une promesse signée de la somme de trente mille livres, c'est une pièce qui a été surprise d'elle, et contre laquelle, au cas où sa signature serait véritable, elle entend se pourvoir pour la faire déclarer nulle.»
Autrement dit, la marquise déclare fausse une lettre qui porte sa signature et qui attribue à Sainte-Croix trente mille livres, c'est-à-dire la somme qu'il lui faut pour acheter sa charge royale.
On ouvre le cabinet de Sainte-Croix. Les enquêteurs entrent. Aussitôt, un rouleau de papier tombe.
' Qu'est-ce que c'est ' demande le commissaire.
Il se baisse et prend le papier. Il lit : «Ma confession.»
On se regarde.
' Sainte-Croix est un honnête homme, dit quelqu'un, on n'a pas besoin de savoir ce qu'il confesse dans ce rouleau. Le commissaire hoche la tête.
' Vous avez raison, nous ne devons pas lire ce papier.
On consulte le substitut du procureur général et on décide de détruire le texte. On fait donc brûler la confession. (A suivre...)


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