Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres Destins extraordinaires (402e partie)

Résumé de la 401e partie - La perquisition des maisons occupées par Landru, à Gambais et Vernouillet, montrent des traces de meurtres. Mais aucun corps n'a été retrouvé.
C'est le juge d'instruction Bonin qui interroge Landru. Le prévenu arrive avec son avocat, maître Moro-Giafferi. Il est élégamment vêtu et il tient à la main une serviette. Le juge est assis à son bureau.
' Veuillez prendre place !
Landru et l'avocat s'assoient.
' Vous savez de quoi vous êtes accusé ' demande le juge.
' Je n'ai rien fait qui soit contraire à la loi, dit Landru, à part quelques escroqueries que j'ai d'ailleurs reconnues.
Le juge chausse ses lunettes. Landru fait de même. Le juge ouvre le dossier qu'il a devant lui, Landru, lui, ouvre sa serviette.
' Commençons par le calepin qu'on a retrouvé chez vous...
' C'est le carnet où je note mes dépenses... Je suis très méticuleux, vous savez... Je note toutes mes dépenses !
Le juge sourit.
' Oui... tout ce que vous dépensez ! Vos dépenses personnelles et celles de votre famille... Mais il y a quand même des choses bizarres !
Landru, pour une fois, ne répond pas...
' Que signifie, par exemple, ces billets de chemin de fer...
' Je vous l'ai dit, je note toutes mes dépenses !
' Mais pourquoi notez-vous : deux allers, un simple retour '
' Je ne peux vous fournir aucune explication !
Le juge se fait sévère.
' Avouez que vous partiez avec des femmes et qu'elles ne sont jamais revenues avec vous !
Landru ne répond pas.
' Que sont devenues, ces femmes '
' Je ne vois pas de qui vous parlez !
Le juge perd sa contenance.
' Alors pourquoi ces deux allers et ce simple retour '
Landru veut trouver la parade.
' Je partais parfois avec des gens... des gens qui ne rentraient pas avec moi...
' Vous mentez !
Landru sourit.
' ça, monsieur le juge, il faudra le prouver !
Mais le juge n'a pas fini.
' Et ces scies à métaux '
' J'en avais besoin...
' Mais c'est par dizaines que vous changez les lames...
' Je fais du bricolage.
Landru n'a pas avoué, ce qu'il faisait de ces scies, mais on devine qu'elles lui servaient à découper ses victimes... (A suivre...)