Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres Destins extraordinaires (395e partie)

Résumé de la 394e - La nouvelle victime n'a pas le sou. Mais elle est jeune ' elle a 19 ans ' et très belle. Cela n'a pas empêché Landru de se débarrasser d'elle.
C'est une femme que Landru a connue en 1915, mais qu'il a perdue de vue. En fait, la jeune femme ' Célestine Buisson, 46 ans veuve ' est très méfiante. Elle a rencontré la première fois Landru mais a refusé de le suivre chez lui. «Je me méfie de lui», dit-elle à sa s'ur. Elle l'a décrit comme un homme étrange, qui fait prêtre, avec sa longue barbe, mais qui est très sensuel.
' C'est un homme qui sait parler aux femmes, mais quelque chose me dit qu'il n'est pas franc...
Elle le présente à sa s'ur qui partage son impression.
' C'est un homme étrange !
' J'ai peur de me retrouver avec lui...
' Alors, arrête de le voir !
Célestine Buisson s'est montrée évasive.
' Je ne sais pas, mais il y a quelque chose qui m'attire en lui !
Elle le revoit quand même, au début du mois d'avril 1917. Elle l'a rencontré par hasard.
' C'est pour moi un plaisir de te revoir !
La jeune femme sourit.
' Pour moi aussi !
Landru l'invite dans un salon de thé.
' Alors, tu vis toujours seule '
' Oui, dit-elle.
' Ma proposition de t'emmener chez moi tient toujours !
Célestine ne refuse pas, comme en 1915.
' Je ne sais pas...
' Et si je te propose le mariage '
Elle le regarde surprise.
' Le mariage '
' Oui, moi aussi j'ai envie de me ranger... Et quoi de mieux pour un homme qui veut se ranger que le mariage !
La jeune femme ne sait que répondre.
' réfléchis et donne-moi vite une réponse !
Elle réfléchit et elle trouve que c'est également pour elle l'occasion de refaire sa vie. Elle consulte sa s'ur et sa famille et leur dit.
' je crois que j'ai trouvé l'homme de ma vie !
Oubliée la méfiance, oubliée la prudence. Landru a prononcé le mot que Célestine Buisson attendait peut-être : le mariage.
' alors, demande Landru, avec douceur, tu vas enfin accepter de m'accompagner dans ma maison de Gambais '
' je veux bien, dit la jeune femme.
Le 12 avril 1917, elle part avec son futur époux. On ne la reverra plus... (A suivre...)