Résumé de la 355e partie - Après la mort de son frère, tué par la police, lors des élections municipales, Capone se range quelque temps avant de reprendre ses activités criminelles.
Capone s'en sort ; sa notoriété grandit mais en même temps, il s'attire des ennemis. Pour la police comme pour les gangsters, il est devenu l'homme à abattre.
' Il faut faire attention, lui dit Guzik, son ami et bras droit, tout le monde voudrait te voir criblé de balles !
' Je les tuerai tous avant qu'ils ne s'attaquent à moi, répond Capone.
' Ils sont trop nombreux pour que tu les tues tous, il faut être sur tes gardes et surtout éloigne-toi des flics ! Ils ne cherchent qu'un prétexte pour te descendre !
Guzik a raison, il faut se tenir à distance de la police, ne pas se faire trop remarquer, pour éviter les frictions avec les autres gangsters.
Mais comment éviter les frictions quand de nouveaux truands surgissent chaque jour, piétinant les platebandes des anciens, cherchant à se tailler des parts dans l'«empire» ' Comment ne pas user de violence pour défendre son territoire ' Comment ne pas répondre aux provocations '
' Dion O'banion fait encore des siennes, se plaint Guzik.
' Celui-là, il va nous attirer des ennuis, répond Capone. Il n'est pas le seul à se méfier du gangster qui, depuis quelque temps, tient le haut du pavé à Cicero.
O'banion est officiellement fleuriste et tient l'une des plus grandes boutiques de la ville mais comme beaucoup d'autres, il vit de trafic et de contrebande d'alcool.
Cet homme à l'allure d'adolescent est d'une grande affabilité, même avec ses adversaires qu'il qualifie de «gars». Il est toujours à sourire, à serrer des mains, à donner des tapes dans le dos. Ce n'était pas moins un dur en affaires et un dangereux bandit, toujours prêt à dégainer un des pistolets qu'il cache dans ses poches. On le connaissait dans tout Cicero pour son comportement bizarre : cet homme courtois n'hésite pas à abattre, en pleine rue et devant la foule, un homme avec qui il discutait, quelques instants plus tôt dans un bar. Bien souvent la raison de ces meurtres spectaculaires était insignifiante : une simple menace ou un mot déplacé !
A chaque incartade de O'banion, la police fait une descente et ce sont tous les gangsters qui sont concernés par l'enquête, à commencer par Al Capone qui cherche à se faire oublier. Torio, l'associé de Capone est soucieux.
' Il va nous attirer des ennuis ! il va falloir s'en occuper !
' Tu ne penses pas tout de même le tuer !
Il fronce les sourcils.
' pas pour le moment, mais il va falloir qu'il se range.
' Comment ' Ce petit imbécile se croit très malin en agissant de la sorte, mais c'est un minable qui finira par se faire descendre !
' Qu'il se fasse descendre, c'est son problème, je ne veux pas qu'il nous entraîne dans sa chute, c'est tout ! (A suivre...)
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Posté Le : 04/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Noubi
Source : www.infosoir.com