Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres


Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Résumé de la 348e partie - Le jeune Al Capone commence à fréquenter des gens louches. C'est un mauvais élève qui n'hésite pas à gifler son institutrice. Il est renvoyé de l'école.
Le père, en colère, lui lance : «Si tu ne vas plus aller à l'école, tu devras travailler pour mériter ton pain !»
La famille n'est pas dans le besoin puisque le salon de barbier de Gabriele est prospère, mais l'immigré italien a des principes : pas de place pour les oisifs, le travail est une obligation pour tous ! En 1908, l'aîné des garçons, Capone, a quitté le foyer pour aller faire fortune à l'Ouest, Al en aurait fait autant s'il en avait les moyens et surtout l'âge. Mais à quatorze ans, on est encore un enfant, et même si on doit gagner sa vie, on a besoin du toit d'une famille.
Pendant six années, il va travailler durement, d'abord dans une usine d'armes, puis dans une entreprise, comme coupeur de papier. C'est un ouvrier habile et très ponctuel qui s'attire la sympathie de ses employeurs.
Le travail fini, il rentre chez lui et, à la fin du mois, il verse son salaire à son père ne gardant pour lui que ce qu'il veut lui donner.
Après le travail, il va rejoindre ses copains de quartier. Les jeunes gens, issus de l'immigration, étaient, à cette époque, livrés à eux-mêmes. Exclus à quinze ans des écoles, ils flânaient dans les rues.
Il n'y avait aucune structure culturelle, sportive ou de loisir pour s'occuper d'eux. Les heurts intercommunautaires étaient fréquents à Brooklyn et des incidents, parfois dramatiques, éclataient entre bandes de jeunes. Pour se protéger, mais aussi pour se sentir «entre soi», chaque communauté avait son «gang de jeunes» : Italiens, Irlandais, Juifs...
Le mot «gang» est un peu fort et peut-être faut-il lui préférer celui de «bande». Les Italiens étant la communauté la plus nombreuse, ils avaient plusieurs bandes. C'est ainsi qu'Al Capone fera partie de plusieurs d'entre elles, dont les South Brooklyn Rippers, les Forty Thieves Juniors, les Five Points Juniors...
Les jeunes ont entre douze et dix-huit ans, le plus âgé les dirigaient. Ils organisaient des excursions, fumaient et buvaient ensemble, tenaient des réunions grivoises, et, surtout, se battaient avec les bandes rivales. Les bandes commettaient aussi des vols, des escroqueries et, pour se venger de la société, ils s'adonnaient à des actes de vandalisme... Il est fréquent que des adultes, qui font partie, eux, de gangs organisés, fassent appel à leur service. C'était, pour ces jeunes, une façon de faire leurs armes, de s'initier à la délinquance.
C'est alors qu'Al rencontre Frankie Yale et qu'il va, à son contact, changer. Italien comme lui, originaire de Calabre, Frankie Yale s'appelle, en réalité, Francesco Ioele : c'est une force de la nature, grossier et violent, qui, bien que jeune encore, a versé dans la délinquance : trafic, escroquerie, paris truqués, proxénétisme...
Il exerce une grande influence sur Al et entreprend de le débarrasser de sa timidité.
«Seuls les forts et ceux qui n'ont peur de rien ont le droit de vivre», aime-t-il répéter à son jeune «apprenti». Comme Yale est en contact avec Torrio, l'ancien gangster de Brooklyn, Al est heureux de le revoir. Torrio a beaucoup de sympathie pour l'ancien bambin devenu un beau jeune homme de dix-huit ans, mais lui aussi lui demande de se débarrasser de sa timidité, pour pouvoir se lancer dans la vie. (A suivre...)


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