Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres



Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Résumé de la 343e partie - L'ouvrage que Price consacre au presbytère de Borley est dénoncé par de nombreux spécialistes qui traitent Price de fraudeur.
La campagne contre Price continue. En octobre 1945, le Church Times publie une lettre de Mme Smith, l'une des anciennes résidantes du presbytère :
«Le presbytère n'était pas hanté !»
On se rappelle qu'elle avait emménagé au presbytère, avec son époux, le révérend Eric Smith, en octobre 1928. La famille a été aussitôt dérangée par une série de manifestations surnaturelles, comme des coups frappés contre les murs, les chuchotements, les bruits qui empêchent la nuit de dormir, et même les apparitions ! On se rappelle que le couple avait appelé Harry Price puis, dérangé par le va-et-vient des curieux, il finit par quitter le presbytère, persuadé qu'il était hanté.
«Eh bien, affirme madame Price, ni mon mari ni moi ne croyons à cette histoire de fantômes, tout cela a été inventé !»
Aveu de mensonge, pour un homme d'église et son épouse, mais ce n'est pas vers le couple Smith que les accusations se tournent, c'est vers Harry Price, le prétendu chasseur de fantômes, devenu mystificateur !
«Il nous a menti pendant toutes ces années !»
Madame Smith renouvellera ses aveux, dans une autre lettre envoyée à un autre journal : Borley, répète-t-elle, n'était qu'une mystification'
Avec les fantômes, il va susciter une autre passion : la chasse au trésor.
En effet, selon les légendes, confortées par la presse, le presbytère cacherait le trésor des moines cisterciens. Après la dissolution des ordres religieux en Angleterre, les moines avaient refusé de rendre leur trésor et l'auraient enfoui quelque part dans leur monastère.
A la construction du presbytère, on avait espéré le retrouver. En vain. Mais les ruines recouvrent le site et, sans moyens techniques conséquents, on ne peut fouiller qu'à l'extérieur.
Se rappelant les prédictions de Sunex Amures, qui a déjà annoncé l'incendie du presbytère, Price se demande si on va retrouver dans les ruines, comme prévu par le fantôme, le cadavre de la religieuse assassinée qui hanterait les lieux.
En 1943, il fait entreprendre des fouilles sur les ruines et on retrouve des ossements humains.
S'agit-il de la religieuse, morte il y a plusieurs siècles ' Les os n'ont été soumis à aucun examen scientifique, puisque Price a décidé de leur donner une sépulture décente, en les enterrant au cimetière de Liston.
«Ainsi, déclare le fameux chasseur de fantômes, cette pauvre créature aura une sépulture chrétienne. il n'y a plus de raisons qu'elle hante les lieux où elle a été tuée !»
En vain' Des témoignages seront produits dans les grands journaux où des spirites affirment être entrés avec les entités qui hantent les lieux.
En 1944, le presbytère est définitivement détruit, mais les fantômes continuent à se manifester et alimentent les chroniques des journaux'
«ça ne s'arrêtera donc jamais '» Mais pour les habitants de Borley, cette histoire de fantômes attire de nombreux touristes' Des touristes qui font marcher l'économie de la région ! (A suivre...)




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