Résumé de la 327e partie - Harry Price travaille avec Stella la médium, mais celle-ci perd ses talents. Price continue quand même à s'intéresser au paranormal.
Trois années après, il invite Rudi Scheider dans son laboratoire et le soumet à des expériences, qui, selon lui, montrent les pouvoir parapsychiques du jeune homme.
«C'est un véritable géant des phénonèmes psychiques !»
C'est alors que la SPR invite à son tour Rudi.
' N'y allez pas, dit Price, ce sont des ennemis des médiums !
' Je n'ai rien à cacher, dit le jeune homme.
Et contre l'avis de Price, il se rend à la SPR où, sous la direction de lord Charles Hope, il reproduit les mêmes phénomènes. Hope, pourtant habitué à traquer les faussaires, reconnaîtra les dons de Rudi Scheider. C'est alors que Price publie un article retentissant, accusant Rudi Schneider'de fraude ! L'article est basé sur une photographie, prise à la NLRP, où on voit le bras du médium (ou ce qui semble être son bras) se tendant vers la table où se trouve la cible qu'il doit soulever par la pensée. Depuis, cette photographie a été l'objet de fortes suspicions et Harry Price a été accusé de l'avoir fabriqué pour se venger de la SPR et de Rudi Scheider. Une historienne, Anita Gregory, a effectué des recherches dans les archives de la NLPR et montré que le tirage original de la photographie ne montrait pas de bras ! Price a manipulé plusieurs photographies pour obtenir son faux cliché !
Mais Price, lancé dans la parapsychologie, ne s'intéresse pas qu'au médium. Un autre sujet le préoccupe encore plus : les maisons hantées'
Un jour, alors qu'il se repose, il feuillette la presse. Une enquête du Daily Mirror attire son attention : «Un presbytère hanté». Il est question d'une vieille maison, tel qu'il en existe en Angleterre, mais cette demeure, habitée par un pasteur et sa famille, a une longue histoire. Price apprend ainsi que le monastère, situé à Borley, abritait, au Moyen âge, un prieuré cistercien, un ordre religieux, originaire de France ,mais qui avait essaimé dans toute l'Europe. Cet ordre s'inscrivait dans le vaste mouvement de réforme, inauguré par le pape Grégoire VII, qui voulait ramener le christianisme à ses origines. Les cisterciens, pour s'éloigner de ce qu'ils appelaient «les vanités du monde», construisaient leurs monastères loin des lieux habités. Ils consacraient leur vie à la prière et au travail, ils respectaient la règle de chasteté et les hommes ne s'approchaient jamais des femmes'Mais voilà qu'un jeune moine cistercien, du prieuré de Borley, tombe amoureux d'une jeune novice, du couvent de Bures, voisin' Il s'assure la complicité d'un cocher et l'enlève. On s'en aperçoit et on part à la recherche des fugitifs. Le cocher est décapité et le moine est pendu, la religieuse est emmurée dans la chambre d'un monastère où elle va mourir de faim et de soif. Plusieurs années après, des voyageurs, surpris par la nuit, s'arrêtent non loin du prieuré. Comme c'est la belle saison et que les nuits sont chaudes, on ne s'embarrasse pas pour passer la nuit dehors. C'est alors qu'on entend le bruit d'un chariot : on voit apparaître un cocher sans tête, puis des hommes qui s'emparent du chariot, enlèvent un homme qu'ils pendent, puis une femme qu'il conduisent dans le prieuré' C'est toute la scène de l'enlèvement de la religieuse et de sa fin dramatique qui resurgit, dans la nuit' Des récits de ce genre, l'enquête en cite plusieurs' C'est ainsi que s'établit la légende des fantômes du presbytère de Borley' (A suivre...)
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Posté Le : 29/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Noubi
Source : www.infosoir.com