Algérie

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres


Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Résumé de la 318e partie - Libéré, José Arrigo est de nouveau inculpé, quelques années après. Mais cette fois-ci le juge veut s'assurer qu'il a réellement les pouvoirs qu'on lui attribue.
En fait, quand il a été chargé du dossier de Arrigo, le juge Immesi connaissait très peu l'homme. Il a lu quelques coupures de presse, écouté des témoignages et il a été vite tenté de conclure à un acte de supercherie. Mais au fur et à mesure que l'enquête avance, il commence à changer d'avis, du moins à se poser des questions. Il y a trop de témoignages en faveur d'Arrigo pour qu'on décrète de façon péremptoire que c'est un escroc. Et puis, on lui a dit que l'homme, contrairement aux vrais escrocs, ne prend pas d'argent. Il dit que sa mission est de soigner les gens, de soulager les souffrances et de guérir les incurables.
Le juge Immesi décide de faire le voyage à Congonhas de Campos où Arrigo vit.
Il contacte un ami, procureur dans une région voisine, et il le met au courant de l'affaire. Les deux magistrats se retrouvent à Congonhas de Campos et se rendent à la clinique d'Arrigo. En dépit des accusations qui pèsent sur lui et l'interdiction de reprendre ses activités, l'homme s'est remis au travail, aussitôt libéré.
Personne ne connaît à Congonhas le juge et le procureur et les deux hommes, pour mieux observer le guérisseur, ont décidé de se faire passer pour des visiteurs étrangers.
Mais aussitôt qu'il les voit, José Arrigo va vers eux.
' Je sais qui vous êtes leur dit-il.
' Nous sommes des visiteurs, dit le juge.
' Oui, mais pas des visiteurs comme les autres ! vous êtes venus pour vous rendre compte de vous-mêmes de ce que je fais' Et je suis heureux que vous agissiez de la sorte !
Il fait entrer les deux hommes dans la salle où il opère et il montre une femme, assise sur une chaise, en train d'attendre.
' Regardez cette femme, dit Arrigo, elle est sur le point de devenir aveugle !
Elle a, en effet, les yeux globuleux, l'iris disparaissant derrière une épaisse cataracte.
La suite, c'est le juge lui même qui la raconte, dans le témoignage qu'il livre à John Fuller, dans son livre Arrigo, le chirurgien miraculeux.
«Arrigo a saisi des ciseaux à ongles. Il les a essuyés sur sa chemise. Il n'a utilisé aucun désinfectant. Ensuite, il a incisé la cornée de l''il de la malade. Elle n'a pas bronché, pourtant, elle était tout à fait consciente. Il a retiré la cataracte en quelques secondes. Le procureur et moi-même en sommes restés interdits. Puis, Arrigo a récité une sorte de prière, en tenant un morceau de coton dans la main. Quelques gouttes de liquide sont apparues soudain sur le coton et s'en est servi pour essuyer l''il de la femme. Nous avons assisté à cette scène de très près. La femme, elle, s'en est allée guérie !»
C'est là le témoignage d'un homme réputé pour son impartialité. S'il s'est rendu à Congonhas de Compas, c'est pour voir de ses yeux les prétendus prodiges d'Arrigo ou, au contraire, le démasquer comme un faussaire et un escroc. Et il va retourner, chez lui, convaincu non seulement de l'honnêteté de l'accusé, mais aussi de ses pouvoirs extraordinaires !
Le procès va donc être révisé. Le juge Immesi va aider Arrigo à prouver qu'il n'est pas un charlatan, en réunissant des témoignages de médecins qui ont assisté à ses opérations. (A suivre...)


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