Résumé de la 371e partie n Andrew Mellon, le secrétaire au Trésor américain, a désigné un jeune agent fédéral Eliot Ness pour mener l'enquête sur Al Capone.
La conférence a lieu à la mi-mai. Tous les gangsters que l'Amérique compte sont là. Johnny Torrio, ancien patron, puis collaborateur de Capone, qui a pris sa retraite après l'attentat raté qui a failli lui coûter la vie, est de retour. Et il veut retrouver ses fonctions ! Il commence par se faire élire à la tête du comité exécutif qui va arbitrer les conflits et surtout punir les traîtres.
Le pays est divisé en zones d'influence, chaque gangster est mis à la tête d'une zone. Les participants décident de placer à la tête de Chicago, Johnny Torrio. Capone est aussitôt sommé de lui céder son empire et de le laisser procéder à la division de la ville entre les gangsters. Il ne dit rien, mais il ne compte ni céder son empire ni le partager avec qui que ce soit.
Après la conférence, Al Capone se rend au cinéma pour se détendre. Il ne sait pas que les agents fédéraux l'attendent à la sortie.
«Haut les mains !»
Il lève les mains. Les agents le fouillent et retirent un revolver dans sa poche. Le délit est trouvé : camouflage d'armes !
«Ce n'est pas sérieux !» dit le gangster.
Mais il est aussitôt arrêté et conduit en prison.
«Je veux voir mon avocat !», clame-t-il.
On le laisse appeler son avocat. Il enlève la bague de diamant qu'il porte au doigt et la lui remet : «Donne-la à mon frère Ralph.»
Cela signifie qu'il charge son frère de prendre sa suite, à la tête de l'empire. Capone est d'abord incarcéré à la prison du comté de Holmesburg, puis il est envoyé au pénitencier de l'Est où il séjournera une dizaine de mois.
Pendant que Al croupit en prison, son frère Ralph, aidé par des proches collaborateurs du gangster, Jack Guzik et Franck Nitti, gèrent l'empire. Ralph ne sait pas que lui aussi est dans le collimateur d'Eliot Ness et qu'une enquête le concernant se poursuit en secret. Moins habile que Al, Franck n'a pas cherché à dissimuler ses richesses et il discutait librement au téléphone (bien entendu mis sur écoute) de ses transactions. Le Trésor américain n'a pas beaucoup de peine à démontrer l'évasion fiscale. Plusieurs brasseries et autres établissements du groupe sont fermés. Dans les milieux criminels de Chicago, c'est la panique ! On sait que si Capone et son groupe tombent, d'autres suivront immanquablement.
Eliot Ness et ses hommes continuent à enquêter : les preuves s'accumulant, il sera bientôt possible de réunir un grand jury et de le convaincre qu'Al Capone s'est rendu coupable de la violation de la loi sur la prohibition et d'évasion fiscale, ne déclarant pas les revenus issus de ses activités...
«On le tient !»
En effet, avec les preuves qu'on va ressortir contre lui, on a de quoi l'envoyer pour longtemps en prison !
A suivre
K. Noubi
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Posté Le : 23/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Noubi
Source : www.infosoir.com