Algérie

Cela s'est passe un jour



Résumé de la 366e partie n Après un temps de répit, la violence reprend à Chicago. En dépit d'un nouveau maire acquis à la pègre, Al Capone est harcelé par la police.
A bout de nerfs, il décide de changer d'air. Il se rend, avec sa femme et son fils, à Miami et, en dépit de l'accueil glacial qui lui est réservé, il décide d'y passer l'hiver.
Il achète une grande maison de style espagnol et entreprend de l'aménager et surtout de la fortifier pour éviter toute attaque. Il fait installer de solides barreaux aux fenêtres et de lourdes portes en bois.
L'inspecteur du fisc, Elmer Irey, est mis au courant de la nouvelle acquisition de Capone et charge un de ses collaborateurs, Frank J. Wilson, d'enquêter discrètement sur les revenus du gangster. Mais au bout de plusieurs semaines, il n'obtient aucune preuve des folles dépenses de Al : il faisait intervenir une foule d'intermédiaires et réglait toutes ses dépenses au comptant. Seule la valeur de la propriété pouvait être évaluée.
Le camp des ennemis d'Al Capone s'élargit avec la nomination de George Emmerson Johnson au poste de procureur général de Chicago. Il a juré la perte du gangster et il n'attend que le moment propice pour l'épingler. Cependant, à l'approche des élections primaires de 1928, le climat sécuritaire se dégrade dangereusement à Chicago et dans ses environs. Cette fois-ci, ce n'était plus la guerre des gangs mais la violence généralisée. Des personnalités de premier plan, comme le procureur Johnson, sont l'objet de menaces. Capone fait venir en Floride six de ses partenaires et ensemble ils décident d'éliminer Yale.
Capone, lui, a des comptes à régler. Yale, avec qui il était autrefois en rapport et qui marche sur ses platebandes, est l'homme à abattre. Le dimanche 1er juillet 1928, alors qu'il buvait tranquillement dans un bar clandestin de Borought Park, à New York, quelqu'un vient lui dire qu'on le demande au téléphone. Il n'y a personne au téléphone. Devenu soudain méfiant, le gangster raccroche et rejoint sa voiture, stationnée non loin de là. Il s'apprête à démarrer quand une Berline noire surgit et lui barre la route. Les vitres s'abaissent, des canons de revolvers et des mitraillettes surgissent et c'est alors un déluge de feu. Yale s'écroule, tué sur le coup. Capone peut triompher, il vient d'éliminer un dangereux rival.
Peu après, Capone quitte la maison qu'il a achetée et aménage à grands frais dans une suite au Lexington hôtel qu'il croit plus sûr. Il y fait installer cependant des systèmes d'alarme et aménage même des portes secrètes au cas où il serait obligé de s'enfuir.
Comprenant que la prohibition commençait à tirer à sa fin, il songe déjà à se recycler. Il diversifie ses activités, prospectant les voies de l'escroquerie. Il s'agit, comme pour la contrebande, de donner l'impression d'activités tout à fait légales, tout en intimidant les gens et en leur extorquant des fonds.
L'affaire la plus répandue à l'époque était la «société de protection» : on dévalise un commerce ou on commet un meurtre et on propose aux clients apeurés d'assurer leur protection, contre le versement de sommes variant en fonction des clients et surtout des biens à protéger. Ceux qui ont refusé ce type d'assurance, qui n'était en fait que du racket, étaient retrouvés morts, une balle dans la tête.
A suivre
K. Noubi




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