Algérie

Cela n'a rien à voir avec l'extrémisme



Il s'agit d'un acte de banditisme, perpétré par une bande de désoeuvrés, sous l'emprise des psychotropes.Le drame survenu le 14 février en cours, lors de la célébration de la fête de la Saint-Valentin, dans une salle des fêtes «Bedine», à la cité Auzas, centre- ville de Annaba, a donné lieu à moult spéculations sur le mobile de l'acte, dont l'extrémisme. Sauf que les informations fournies par une source proche de l'affaire, font état d'une agression à caractère purement criminel. Selon cette même source et jusqu'à la mise sous presse, rien ne renseigne sur le caractère religieux de l'attaque, qui a rappelons-le, occasionné un décès et quatre blessés. La première victime, un jeune poignardé dans plusieurs parties du corps, pendant que les quatre autres, des jeunes filles ont été atteintes de blessures légères, suite à une attaque orchestrée par un groupe de jeunes délinquants, nous précise t-on. Alertés, les services de sécurité accompagnés de la Protection civile, se sont dépêchés sur les lieux du drame, où, ils ont découvert plusieurs victimes, dont Djamel-Eddine, âgé de 20 ans, gisant dans une mare de sang. Evacué aux urgences du CHU de Annaba, le jeune décède la nuit-même, des suites de graves blessures. Les quatre autres victimes, étudiantes de leur état, ont reçu les soins médicaux nécessaires, avant d'être libérées. Les services de sécurité ont engagé une information judicaire sur ce drame premier du genre à Annaba. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit d'une soirée organisée entre amis à l'occasion de la «Saint-Valentin», a précisé notre source. Il était 18 heures, lorsque les convives à cette célébration ont été surpris par l'irruption d'une bande de voyous armés jusqu'aux dents. Au nombre encore indéterminé et non identifié, la bande d'agresseurs s'est attaquée aux jeunes filles et garçons qui faisaient la fête. Les criminels sans distinction aucune se sont attaqués aux présents, créant panique et pagaille au sein de l'assistance, dont plusieurs d'entre eux, ont pu s'échapper. Le défunt Djamel-Eddine, lui, tentant de défendre sa petite amie, reçoit plusieurs coups mortels par les assaillants qui, voyant la victime giser dans son sang, prirent la fuite vers une destination inconnue, nous explique-t-on. Par ailleurs, et au moment où l'enquête suit son cours, pour identifier les auteurs de cette agression criminelle, et selon certaines informations, un membre de la bande qui a fait irruption dans la salle des fêtes se serait rendu aux services de police. Sur le mobile de l'acte, dont la nouvelle a fait le tour de la ville comme une traînée de poudre, la spéculation a donné lieu à divers scénarii, dont l'extrémisme. Ce qui n'est point le cas dans cette affaire, comme expliqué par notre source. Selon cette dernière, il s'agit d'un acte criminel comme tant d'autres dans plusieurs cas. «Se sentant frustrés, alors que ceux de leur âge célèbrent la fête de l'amour a provoqué un sentiment de jalousie, à l'origine de ce comportement», a expliqué la même source.
Un comportement imputé également à la consommation de drogue et de psychotropes, en hausse ces derniers mois dans le milieu des jeunes.


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