Algérie

Cela intervient, cette fois, dans le secteur des eaux



Encore une Commission de régulation L’Algérie se dote d’une… énième commission de régulation, cette fois-ci dans le secteur des eaux, commission dont le décret de création, signé l’été dernier par Ahmed Ouyahia, est entré en vigueur samedi dernier. La commission se chargera, selon le texte, de contrôler la qualité des services offerts par les sociétés de distribution. Elle devra également statuer sur les différends entre les opérateurs et les clients. La création de cette structure intervient au moment où l’Etat se décharge petit à petit de la distribution des eaux au profit de plusieurs sociétés. Un marché, dont la distribution pour Alger et les plus grandes villes d’Algérie est confiée essentiellement à des entreprises françaises, Suez entre autres, est ouvert. La commission de régulation est un organisme indépendant selon les statuts de création. Pour ce qui est du financement, il proviendra de la Caisse nationale de l’eau et les contributions de l’Etat. Selon le décret paru samedi dernier au Journal officiel, la nouvelle structure se chargera de mettre en place les cahiers des charges pour les appels d’offres concernant la gestion de la distribution des eaux, ouverte aux opérateurs privés en 2005. Elle devra également remettre au ministre des Ressources en eau un rapport annuel portant sur ses activités et les propositions pour l’amélioration de la qualité de la distribution de l’eau. L’Etat, à travers la mise en place de cette structure, veut agir en amont, à travers le contrôle strict de la qualité de l’eau et de sa distribution. Ceci eu égard aux gros investissements consentis dans ce secteur pour améliorer la qualité de l’eau. Depuis quelque temps, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer une mauvaise gestion des eaux, à Alger notamment. Cette structure devra se charger de vérifier la véracité de ces accusations et va également prononcer ou rendre publiques les sanctions. Plusieurs commissions de régulation ont été créées depuis quelque temps. A commencer par la commission de régulation des télécommunications, puis celle de l’énergie et des mines. Une manière pour l’Etat de se décharger de la gestion de secteurs ouverts à la concurrence pour assurer la légalité entre les opérateurs. Il n’en demeure pas moins que la gestion devrait être confiée à des entreprises qui ont déjà prouvé par le passé leur capacité à gérer convenablement une ressource dont dépend grandement la santé du citoyen. Tahar A.O.


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