Algérie

Ce sont les entrepreneurs qui décident, pas les chefs d'Etat


Ce sont les entrepreneurs qui décident, pas les chefs d'Etat
Dès que des chefs d'Etat se rencontrent, s'échangent des amabilités, parlent de larges convergences, identifient les secteurs à soumettre à la coopération, expriment le besoin de transfert de la technologie, la conviction généralisée est que les investissements vont pleuvoir avec toutes les implications qui devraient être attendues. N'est-ce pas que c'est le rôle des chefs d'Etat de donner un espoir à la coopération '
Sur ce plan-là, ça y est, tout le monde a compris. Rien n'est assuré et, surtout, rien n'est instantané. Il est possible que la coopération ne soit jamais au rendez-vous, comme il est possible qu'elle soit seulement différée.
Pour des pays tels que le nôtre où tout se décide au plus haut niveau, la question se pose de savoir pourquoi un " engagement " du " politique " ne se concrétise-t-il pas ' Un engagement occidental bien sûr. Et alors, que vaut un engagement de si haut niveau' Que vont valoir des engagements de si haut niveau '
On ( les pays en développement) a souvent tendance, dans nos relations entre Etats, de s'attendre à un transfert de technologie en notre faveur bien sûr dès lors que les " politiques ", les présidents ou chefs de gouvernement se sont rencontrés et ont évoqué ce thème. Idem pour les IDE. Dès que le constat relate que ces deux objectifs ne sont pas atteints, ou plutôt il paraît qu'ils n'ont pas été intégrés dans les relations par les dirigeants politiques rencontrés, la question du pourquoi en place les raisons sur le plan politique et non sur le plan économique. Durant les premières années de l'entrée dans le processus de mise en place et même de mise en application des réformes, il avait été attendu avec certitude que ces réformes avaient commencé à fonctionner, les investisseurs étrangers se précipiteraient pour investir dans notre économie. Cela n'avait pas été le cas, alors que les pouvoirs publics avaient pris les mesures douloureuses, à savoir la fermeture des entreprises et les licenciements massifs.
Nous avions presque oublié que dans les économies occidentales, les investisseurs appartiennent au secteur privé et ne sont pas soumis aux injonctions de l'administration.
L'absence des flux d'investissements, tels les IDE, devrait-elle être mise sur le compte de l'absence de volonté des Etats originaires, des Etats censés être les bénéficiaires, ou seulement des investisseurs eux-mêmes '
L'écart entre ce que nous attendions et ce que nous avions récolté en matière d'investissements étrangers assombrit la vision future du développement pour ceux qui croient que ce sont les étrangers qui vont développer notre pays. Il est vrai que ce ne sont pas les Etats, dans la sphère occidentale, qui décident qu'entre les entreprises il devrait y avoir transfert de savoir-faire et de technologie, car dans des économies développées, rappelons-le, ce sont les entrepreneurs qui décident de ce qu'ils feront.
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