L'équipe nationale est tenue de réaliser aujourd'hui un score qui balayera la débâcle de son dernier match amical face au Cap-Vert. Tout le monde croise les doigts.Psychologiquement, cela est important pour le moral. Les Algériens n'en reviennent toujours pas. Ils n'arrivent pas à comprendre que l'Equipe nationale soit aussi vite effacée des carnets des champions d'Afrique. Les médias, les chaines télés, de radio, n'évoquent les Verts que pour s'interroger sur cette spirale de défaites, qui fait plonger les Verts dans une situation pas facile à expliquer. Voire même impossible à comprendre. Pourquoi et comment une telle équipe qui était N°1 des équipes africaines en soit arrivée à cette échelle critique. L'histoire témoigne que des sommes faramineuses ont été pourtant injectées pour que l'équipe nationale algérienne de football devienne tout simplement le reflet d'un pays en pleine mutation. Contribuer au renforcement de la destination Algérie. Elle aurait également pu servir de carte de visite pour accueillir des compétitions internationales. Le supporter algérien a-t-il vécu un mythe lors de sa dernière coupe du monde, ou alors c'est le mythe qui devient un questionnement, un rêve qui avait donné un grand espoir, celui de d'accrocher sa marque parmi les grandes nations du football pour ne plus jamais les quitter. Comment revenir à cette période ' Comment la revivre et comment la raconter à la génération qui découvrait les visages de ces joueurs sur des spots publicitaires, affichés ou sur les écrans de télés, ceux-là qui avaient cette hargne à confirmer que l'Algérie est aussi une nation de football. Mais la subite, sortie du champ de vision des compétitions laisse place à une désillusion complète, l'ex président de la FAF Mohamed Raouraoua a-t-il été le coupable n°1 pour ne pas avoir assuré une stabilité au sein du staff technique de l'équipe nationale ' Ou encore pour s'être fait passé comme le maître des sélectionneurs ' Pour avoir fait de l'EN sa propriété privée ' Pour désigner et dégommer les entraîneurs à sa guise ' L'est-il pour avoir tourné le dos aux compétences nationales. «De bricolage en raccommodage, le président de la FAF s'est transformé en chasseur de pieds...en Europe, négligeant royalement la formation au niveau local, bien que tous les indices présageaient une fin proche de l'ère glorieuse inaugurée en 2010, après une qualification arrachée au forceps face aux Pharaons lors de l'épopée d'Oum Dorman, au Soudan», soulignait un confrère juste après sa qualification au mondial du Brésil. Le chaos paralysera ces Fennecs, plombés a tout jamais sur espace voulu par des dirigeants d'hier grisé par ces deux participations et la prestation honorable des Verts Aujourd'hui après tant d'années les supporters continuent à ne pas y croire à un réveil des fennecs. Cette spirale d'échecs ne peut trouver d'excuses dans les déclarations tant des joueurs que des dirigeants. C'est peut être aussi l'absence d'une maîtrise de communication de crise. Personne ne la maîtrise parfaitement. Un sectionneur qui parle de chance d'affronter le Portugal, une déclaration qui explique tout. Il dira également «on va jouer d'abord pour l'histoire ensuite effacer ce qui s'est passé au 5-Juillet parce que le match face au Cap-Vert était un accident de parcours qu'il va falloir très vite oublier... maintenant si nous devons produire du beau football et si nous devons perdre ce n'est pas la fin du football». Aujourd'hui, loin des regards des supporters, Madjer et ses joueurs devront reprendre contact avec leurs fans, mais celle-ci devra passer par un excellent résultat que toute la nation espère.
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Posté Le : 06/06/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com