Algérie

«Ce qui te cause du tort me cause du tort aussi»


On raconte qu'un vieillard, au seuil de la mort, s'est confié à son entourage en ces termes : « Il y a trente ans, j'ai dit trois mots et depuis, chaque jour, je demande pardon à Dieu pour les avoir prononcés.»«Et quels sont ces mots pour lesquels tu n'arrêtes pas de t'excuser '» a interrogé à ce moment-là un de ses proches. « Ces mots sont : «Merci mon Dieu !» a répondu le vieil homme. Devant la stupéfaction de l'assistance, il s'est expliqué : « J'habitais un village lorsqu'un terrible incendie s'est déclaré et toutes les maisons ont brûlé sauf la mienne. Alors spontanément, je me suis écrié « Merci mon Dieu !»
En cas de danger ou dans les situations difficiles, la première idée qui vient à l'esprit d'un grand nombre de personnes est de vouloir se tirer d'affaire elles-mêmes puis de porter secours à celles auxquelles elles tiennent le plus. Mais pour certains êtres d'exception, leur sollicitude va bien au-delà du cercle restreint de leurs connaissances et inclut même l'inconnu ou l'étranger qui croise leur chemin.
Tout le monde connaît ce dicton populaire qui affirme que «Ce qui te cause du tort me cause du tort aussi !» (« Li dârrâk dârni !») Sur la route pleine d'embûches de la vie, à chaque fois qu'un être humain aide un autre être humain à se sauver, il se sauve lui-même. « Et quiconque sauve un seul homme, c'est comme s'il avait sauvé tous les hommes.» (Le Saint Coran)
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