Algérie

Ce qui reste à faire



Interrogation - La gent féminine est-elle réellement épanouie ' Pour répondre à cette question, il faudrait connaître, d'une part le degré de satisfaction des femmes actives ou même inactives, d'autre part, la liste de leurs difficultés, de leurs frustrations?Si on revient à l'historique de la journée internationale de la femme, nous remarquons que des femmes ordinaires ont fait l'histoire ; elles ont lutté pour participer dans la société sur un pied d'égalité avec les hommes. Elles ont déployé des efforts coordonnés pour exiger la promotion des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique.
La journée internationale de la femme est le moment idéal pour faire le point sur les avancées des femmes algériennes et les freins qui s'y opposent dans les différents domaines en Algérie. C'est aussi le moment pour nous de réfléchir sur les progrès réalisés et demander des changements.
Aujourd'hui, la femme doit continuer son combat sur le même élan. En dehors des traditions et coutumes algériennes ayant largement freiné l'intégration totale de la femme dans les processus politiques de la société, il est de l'avis de tout le monde que les aspirations des femmes algériennes sont de plus en plus grandes aujourd'hui. Le débat autour de la réduction de la pauvreté, l'élimination de la violence à l'égard des femmes ainsi que la discrimination, la frustration et l'amélioration des conditions du travail, n'est pas clos. Ces droits sont de plus en plus revendiqués par la gent féminine qui aspire davantage à atteindre plus d'épanouissement dans sa vie sociale et professionnelle. «La gent féminine est-elle réellement épanouie '» Pour répondre à cette question, il faudrait connaître, d'une part, le degré de satisfaction des femmes actives ou inactives, d'autre part, la liste de leurs difficultés, de leurs frustrations. Interrogé sur le sujet en marge du salon «Eve 2012» qui se tient jusqu'au 10 mars à la Safex, la directrice de l'institut de management à Oran, Mme Rachedi, a répliqué : «Si on se réfère aux statistiques, la femme algérienne a fait un pas qualitatif durant ces dernières années malgré les obstacles qu'elle rencontre, notamment d'ordre culturel dus aux mentalités archaïques de la gent masculine. Le fait que les espaces dédiés aux femmes soient réduits constitue également un frein pour son épanouissement».
Mme Rachedi estime qu'il est impératif pour l'Etat de donner les moyens aux associations pour sensibiliser et former les femmes, surtout dans les zones enclavées, mais aussi pour pouvoir développer des liens sociaux. Il faudrait en parallèle songer également à développer l'administration qui doit être au service du citoyen. La femme est le socle de la famille, source d'harmonie, de paix et d'unité nationale. Les décisions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de placer les femmes dans les grandes institutions, ne sont pas jetées aux orties. Les femmes, chefs d'entreprises, ministres, élues, doivent donner l'exemple aux autres femmes. Les dernières décisions liées au renforcement de la représentation de la femme dans les assemblées élues pourraient apporter, sans doute, un changement positif, a-t-elle conclu.


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