Algérie

Ce qui a marché face au Kenya



L'équipe nationale a bien réussi son entame de compétition en prenant le dessus dimanche sur une équipe du Kenya qui n'avait rien d'un foudre de guerre. En effet, les Verts ont bien débuté la première période en essayant de déjouer les Harambee Stars qui voulaient imposer leur jeu physique sur les coéquipiers de Mahrez, étincelant lors du premier half, mais la fluidité du jeu des Algériens qui sont entrés avec un schéma tactique habituel de 4-1-4-1 avec une seule pointe, à savoir Bounedjah, a permis derrière de faire la différence dès le premier half du match par l'entremise de Bounedjah sur penalty à la 34', après que Atal eut été fauché dans la surface de réparation suite à une belle chevauchée côté droit. Le second but a été inscrit par Riyad Mahrez à deux minutes de la fin de la première période, après une belle action collective entre Belaïli, Bennacer et qui s'est terminée sur Mahrez, présent dans la surface de réparation et qui ne s'est pas fait prier pour placer le ballon au fond des filets. Le sélectionneur national Djamel Belmadi avait aligné face au Kenya Mbolhi dans les bois, Atal, Bensebaïni, Mandi et Benlamri en défense, Guedioura comme une sentinelle, Bennacer et Feghouli au milieu, Mahrez et Belaïli dans les ailes en attaque, alors que Bounedjah était seul en pointe. Brahimi a payé cash la forme olympienne du n°10 de l'Espérance de Tunis qui a été au four et au moulin face au Kenya. Qu'à cela ne tienne, cette première période a été bien gérée par les poulains de Belmadi. Les espaces ont été bloqués. Le point fort de cette équipe kenyane est le côté gauche, à travers Masika, qui a été mis dans la poche par Atal. En outre, la première mi-temps réalisée par les Algériens a été de loin la meilleure depuis l'intronisation de Belmadi à la barre technique des Verts. Tout le monde a tenu son rôle sur le terrain et ce dans les trois compartiments. Par contre, en seconde période, le jeu a baissé d'intensité. Peut-être que Belmadi voulait conserver le score, mais il faut dire que ses changements n'ont rien apporté. La sortie de Guedioura et Belaïli, remplacés respectivement par Abeid et Brahimi, n'ont rien donné. Au contraire, l'Algérie est devenue moins dangereuse, ce qui a permis à l'équipe du Kenya de tenter quelques assauts dans le dernier quart d'heure de jeu. Les Algériens avant les changements de Belmadi ont joué la profondeur et dans les intervalles. Après les deux buts de l'EN, les coéquipiers de Belaïli ont fait tourner le ballon, ce qui a énormément usé les coéquipiers de Victor Wanyama.
Sofiane Mehenni


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