Le ministre du Travail a affirmé, hier, que l'Algérie a relancé à plusieurs
reprises, le mécanisme d'adoption de l'amendement de la charte de l'OIT pour
assurer, au continent africain, une représentation convenable. «Les critères de
la représentation au sein du conseil d'administration de l'OIT, permettent aux
seuls pays industrialisés d'y siéger de manière permanente. En 1986, il y a eu
amendement des textes de l'OIT qui a permis de lever cette disposition,»
rappelle le ministre.
L'amendement ne peut, cependant,
entrer en vigueur que, dit Louh: «si un certain nombre de pays l'approuvent.»
Le problème est que depuis 1986, affirme-t-il «on n'a pas atteint le quorum.»
Pourtant, a-t-il relevé «c'est une réforme en faveur des pays africains mais il
y en a, parmi eux, qui n'ont pas encore voté en faveur de l'amendement.» Il rappelle
que «dernièrement, à Addis Abeba, au cours de la réunion de la commission
africaine du travail et des relations sociales de l'Union Africaine, l'Algérie
a proposé de relancer le mécanisme d'adoption de cet amendement par les pays
qui ne l'ont pas encore fait. C'est ce que nous avons fait d'ailleurs, il y a
deux ans à Genève, lors de la réunion des pays non alignés et aussi au cours de
la réunion de l'Organisation arabe du Travail».
A propos du dossier de contractualisation dans le domaine de la santé,
examiné par le dernier conseil des ministres, Louh se contentera de dire qu'
«on est en train de préparer les outils nécessaires à la contractualisation
avec les organismes de sécurité sociale et la santé» Il s'étalera, par contre,
sur la révision du dispositif de la CNAC et de l'ANSEJ, entérinée par le
Conseil des ministres. «Il y a eu une réforme concernant ce dispositif. A
propos du dispositif de l'ANSEJ, le montant de l'investissement, pour les
projets des jeunes est fixé à 10 millions de DA, alors que pour celui de la
CNAC, il est de 5 millions de DA. La réforme a concerné, en premier,
l'unification des deux dispositifs, le montant fixé donc à 5 millions de DA a
augmenté pour atteindre 10 millions de DA, semblable à celui de l'ANSEJ,»
explique le ministre. La condition d'éligibilité a aussi été revue. «Pour que
le promoteur puisse bénéficier du dispositif CNAC, il fallait qu'il soit
inscrit au niveau de l'ANEM, pendant 6 mois, aujourd'hui, ça été réduit à 1
mois,» a-t-il précisé. Par ailleurs, a-t-il ajouté, le comité de sélection au
niveau de la CNAC et l'ANSEJ ont été élargis à d'autres secteurs. En outre, «on
a fixé un délai de deux mois aux banques pour trancher les dossiers.
L'objectif étant de faciliter le
financement des projets inscrits au niveau des deux dispositifs,» a affirmé le
ministre. «On a aussi diminué l'âge minimum du promoteur au niveau de la CNAC,
au lieu de 35 ans, il est aujourd'hui de 30 à 50 ans», a-t-il noté.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/05/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : G O
Source : www.lequotidien-oran.com