Humaniser l'administration, plus de scolarisation, la santé et le transport aérien pour les cas d'urgence.
Poursuivant leur périple, qui les a menés cette fois-ci dans les wilayas du sud-ouest du pays (Adrar, Tamanrasset, Tindouf et Béchar), le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, ainsi que le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Abdelkader Ouali, ont longuement écouté les préoccupations et les doléances des acteurs du développement local et de la société civile. Les trois représentants du gouvernement ont appelé ces acteurs à participer activement à l'amélioration de la sécurité alimentaire du pays, de même qu'ils ont promis de lever les entraves afin de garantir le développement de l'ensemble des régions du Sud, «sans distinction, ni exclusive».
S'exprimant à l'ouverture des travaux de cette rencontre, M. Benaïssa a souligné la «détermination de l'Etat», depuis l'indépendance, à garantir le développement de l'ensemble des régions du pays, «sans distinction, ni exclusive». Il a, dans ce contexte, rappelé les efforts déployés en faveur de l'essor dans les wilayas du Sud à travers différents programmes de développement à l'exemple du programme complémentaire de 2010 dans lequel un intérêt particulier a été réservé à l'activité pastorale, la revivification des palmeraies et des ksour, l'impulsion de l'agro-industrie et le renforcement des capacités humaines. Soulignant l'importance de cette rencontre pour la relance du secteur agricole, «épine dorsale de l'activité économique des wilayas du Sud», le ministre a estimé que ces dernières (wilayas du Sud) ont les moyens d'assurer le tiers des besoins du pays en produits agricoles, appelant au passage à oeuvrer, avec la participation de tous, à «la levée des contraintes gênant le processus de concrétisation de la sécurité alimentaire du pays».
Les superficies irriguées dans ces régions du Sud ont connu une «nette» hausse, en passant de 35.000 ha en 2000 à quelque 65.000 ha en 2012, a affirmé le ministre, tout en signalant qu'il est prévu d'atteindre 80.000 ha à l'horizon 2014. «L'Algérie a besoin de tous ses enfants pour jeter les bases d'un développement global qui profite à tous», a affirmé, pour sa part, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Abdelkader Ouali.
«Le seul moyen de consolider le développement socio-économique est d'associer tout un chacun au processus de développement local sur la base des spécificités de chaque région»a estimé M.Ouali indiquant par ailleurs, que «les mécanismes de concertation sur les problèmes qui se posent au plan socio-économique sont de nature à favoriser la promotion de la ressource humaine à travers des programmes précis susceptibles de favoriser un développement économique qui garantisse la création d'emplois, notamment au profit des jeunes».
Le même responsable a souligné l'intérêt accordé par l'Etat actuellement aux régions du Sud à travers l'élaboration d'un programme basé essentiellement sur l'action de proximité et l'initiative en tant que supports du développement soutenus par l'Etat.
«Comme la question du développement dépasse en général le secteur de l'agriculture, les efforts visant la réalisation d'un développement global doivent toucher tous les secteurs et c'est pour cet objectif que le gouvernement oeuvre sur la base d'un programme articulé autour de trois axes», a-t-il ajouté. Ces axes concernent le renouveau rural, le développement des petites et moyennes industries ainsi qu'un programme en cours de mise en oeuvre qui vise la réhabilitation des ksour par la relance des espaces agricoles voisins.
Intervenant au nom des notables des wilayas du Sud, Cheikh Hadj Maârouf (Adrar) a salué les «efforts colossaux déployés par l'Armée nationale populaire pour assurer la sécurité et la stabilité du pays». Les débats engagés lors de cette rencontre, la deuxième après celle tenue dernièrement dans la wilaya de Ghardaïa avec les représentants des wilayas du Sud-Est (Ghardaïa, Ouargla, Laghouat, El Oued et Biskra), les participants ont plaidé pour davantage de facilitations à l'exercice de l'activité agricole, l'encouragement des jeunes à s'investir dans le créneau, la promotion des prestations de santé en dépêchant des spécialistes et en assurant le transport aérien pour les cas d'urgence, ainsi que l'amélioration des conditions de scolarisation.
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Posté Le : 04/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Brahim TAKHEROUBT
Source : www.lexpressiondz.com