Algérie

Ce que propose l'Oncle SAM



Depuis trois ans, la sécheresse frappe l'Algérie. Dame nature est capricieuse, la pluie est de plus en plus rare! Des changements climatiques qui impactent durement l'agriculture. Ces aléas asmosphériques ont des conséquences graves sur les exploitations agricoles. Les fellahs ne trouvent comme seule réponse que de prier pour espérer voir quelques gouttes de pluie. Des Américains ont débarqué, cette semaine, à Alger afin de leur proposer des solutions durables.Ils ont profité de leur séjour en Algérie pour lier des contacts avec leurs homologues algériens tout en leur faisant des offres de services. «Nous sommes disposés à coopérer avec notre homologues algériens et de partager notre expérience ainsi que notre savoir-faire dans le domaine de l'agriculture», ont-il soutenu unanimement, proposant un nouveau type d'agriculture qui doit répondre aux nouveaux défis auxquels font face nos agriculteurs. À l'image de l'agriculture organique qui a fait ses preuves dans les Etats américains déserts ou en proie à la sécheresse, tels que le Texas ou la Californie. Ishak Ozbek, responsable de «Project Coordinator at Atlas Group Compagnies» du Texas, a souligné l'importance de ce type d'agriculture. «Elle consiste à assurer une production durable, tout en économisant le coût, avec des méthodes novatrices et des équipements efficaces», a -t-il assuré. «Il s'agit d'une activité qui permet d'économiser l'usage des ressources hydriques, du fioul et de réduire la quantité des produits chimiques, afin de protéger le sol», a-t-il expliqué, tout en évoquant l'expérience des Etats-Unis acquise dans l'irrigation en milieu aride. «Nous disposons de technologies de pointe, qui permettent d'avoir un système d'irrigation adapté pour faire face à la sécheresse et aux zones désertiques», a-t-il affirmé, promettant de ramener cette technologie en Algérie afin d'aider à rentabiliser la production agricole saharienne.
Le même intervenant a également insisté sur l'importance d'utiliser des fertilisants à base de produits végétaux, au lieu d'engrais chimiques dans les cultures. «Cela permettra de conserver la qualité des sols et d'éviter les pertes de terrains agricoles», a-t-il fait savoir, assurant que la qualité des produits agricoles algériens est reconnue. Selon Ozbek, l'augmentation des volumes de production permettrait à l'Algérie de devenir un grand fournisseur de fruits et légumes bio, notamment de l'Union européenne et des Etats-Unis.
Il faut avouer que l'agriculture algérienne a un grand problème de rendement. Il demeure très faible par rapport aux capacités du pays. À ce propos, le président de «AgRi US», Dale Didion, a assuré la disponibilité de son pays à apporter la technologie et le savoir-faire afin d'optimiser davantage la récolte des agriculteurs algériens et éviter ainsi la déperdition des produits, qui engendre des pertes importantes. Intervenant lors de cette rencontre, l'agro-écologiste Fatouma Lakhdari a souligné, quant à elle, le rôle de la technologie dans le développement de l'agriculture saharienne. À ce sujet, elle a insisté sur la nécessité d'assurer la durabilité de la production dans ces zones arides, en tenant compte du risque d'épuisement des eaux albiennes. Pour sa part, la représentante du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Nedjma Rahmani, a indiqué que son département avait sollicité l'assistance technique des Américains afin d'appuyer la Conservation des forêts à mettre en place des mécanismes nécessaires à la promotion de l'emploi vert, dans le cadre de la stratégie forestière du pays. Les experts américains ont été également sollicités, selon Nedjma Rahmani, pour renforcer et moderniser des pépinières, et développer la filière du bois ainsi que la filière des plantes médicinales.
Les nouveaux défis auxquels font face nos fellahs doivent donc repenser complètement les systèmes de culture. L'Oncle SAM propose ses
«services»...


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