Le match retard JSK-ESS a été émaillé avant, pendant et après de graves incidents.
Les Sétifiens qui contestent le premier but kabyle, entaché selon eux d'un flagrant hors-jeu, mettent le doigt sur le mauvais accueil qui leur a été réservé par les supporters : « La veille de la rencontre, le président du comité des supporters de la JSK s'est déplacé à l'hôtel pour nous intimider et nous intimer l'ordre de ne pas incorporer certains joueurs, qui ont été, en outre, insultés et menacés via des messages téléphoniques », dira en préambule Aït Djoudi qui ajoute : « Les personnes portant des dossards qui rodaient derrière les bois de Faradji n'ont pas cessé, tout au long de la première mi-temps, d'insulter notre gardien. La main courante regorgeait de monde. Tout le monde l'a remarqué à la télé, comme d'ailleurs le premier but entaché d'un flagrant hors-jeu », précise le coach ententiste qui interpelle les instances dirigeantes qui doit mettre un terme à ce genre de pratiques.Outrée par la tournure des événements qui ont failli tourner au drame, la direction du club s'insurge : « A la pause et avant de regagner les vestiaires, nos deux gardiens Hadjaoui et Faradji ont reçu des gaz lacrymogènes. Pas du tout épargnés, les autres ex-joueurs de la JSK, à savoir Belkaïd et Hemani, ont été non seulement agressés mais traités de tous les noms d'oiseau. Voulant protéger ses joueurs, notre président de section, Hacène Hamar, n'a pas échappé à la furie de certains stadiers qui n'ont pas été inquiétés. Ces faits aussi gravissimes ne peuvent et ne doivent pas être passés sous silence. D'autant qu'ils enveniment la situation de notre football, qui n'est d'ailleurs pas reluisante. Utiliser de tels moyens pour gagner un match n'honore pas ses acteurs. Ce que nous avons vécu à Tizi est une honte », dira Azzedine Belkheniche, un dirigeant, outré, dit-il, par l'éclipse des ramasseurs de balles qui se sont volatilisés dès l'ouverture du score. Ce dernier profite de cette opportunité pour tirer la sonnette d'alarme et interpeller les instances dirigeantes du football national sur les incidents survenus au stade du 1er Novembre, à Tizi Ouzou. Selon notre interlocuteur, la responsabilité des dirigeants de la JSK est à ce sujet engagée. Le dirigeant ententiste n'a, par ailleurs, pas omis de rendre hommage aux forces de l'ordre, qui ont permis aux Entenistes de regagner sains et saufs les vestiaires.Toujours sous le choc, les joueurs, par la voix de leur gardien Mohamed Faradji, enfoncent le clou : « En un mot, nous avons vécu l'enfer au niveau du tunnel de la mort où un stadier a tenté de m'agresser. Ce même énergumène et ses acolytes m'ont, tout au long de la première mi-temps, bombardé de pierres. Les responsables de la FAF et LNF sont plus que jamais interpellés pour sanctionner ces fauteurs de troubles qui n'ont rien à faire dans un stade de foot. Le foot n'est qu'un jeu », conclut le keeper de l'Entente qui compte transmettre un rapport détaillé aux gestionnaires du sport roi, invités à revoir la cassette de la rencontre et l'action du premier but.
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Posté Le : 21/01/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com