La population de la wilaya de Tizi Ouzou aspire à une véritable relance économique, le chômage étant l'un des problèmes les plus cruciaux qui ronge la région. Les attentes des citoyens seront focalisées indéniablement sur ce volet. Les années d'instabilité qu'a connues la wilaya de Tizi Ouzou a poussé des dizaines, voire des centaines, d'investisseurs, à délocaliser leurs entreprises, surtout durant les années ayant succédé aux événements de 2001. D'autres investisseurs, qui avaient l'intention de s'y installer, ont tout simplement renoncé, en raison du problème d'instabilité. Les citoyens de Tizi Ouzou en ont assez de ce climat délétère dont ils sont en réalité, les premières et les dernières victimes. Ils souhaitent ardemment que l'Etat y implante un climat propice pour un retour progressif de l'investissement dans la wilaya et, du coup, la création d'un marché de l'emploi qui sera en mesure d'endiguer, un tant soit peu, la crise de chômage qui n'épargne aucune des 67 communes de la wilaya. Sauver de grandes entreprises de la faillite est une autre priorité dans la wilaya, l'Eniem (Entreprise nationale des industries électroménagères) étant en pleine déroute. Il est également attendu que des solutions plus efficaces et durables soient trouvées pour sauver ce fleuron de l'industrie algérienne qui se trouve malheureusement au bord du précipice. Depuis quelques années, plusieurs actions concrètes ont été entreprises par le gouvernement, pour sauver l'Eniem, mais toujours sans aboutir à une véritable bouée de sauvetage définitive. Il en est de même de la zone industrielle Aïssat-Idir de Oued Aïssi qui a tant besoin d'un véritable coup de fouet pour une relance concrète. La population de Tizi Ouzou qui endure chaque année, pendant l'été, le calvaire de la pénurie d'eau potable, a également besoin de solutions, afin de s'en sortir. Les projets de barrages, lancés depuis plusieurs années, mais ne voyant pas le jour à cause d'énormes retards accumulés, doivent impérativement être débloqués. C'est le cas, notamment du barrage d'eau de Souk Ntleta dont les travaux traînent en longueur, depuis des années alors que l'Etat avait alloué le budget nécessaire pour l'achèvement de ses travaux, au préalable. Il en est de même des travaux du barrage d'eau de Sidi Khelifa, à Azeffoun, qui sommeillent depuis 2018. Les projets de stations de dessalement de l'eau de mer doivent aussi bénéficier d'une relance immédiate. Les autres dossiers lourds sur lesquels se penchers'avère une priorité absolue, sont ceux inhérents à la réalisation de milliers de logements, toutes formules confondues et ce, dans les 21 daïras de la wilaya de Tizi Ouzou. Le logement est incontestablement un immense chantier sur lequel un regard des plus prégnants devrait être désormais porté, car des dizaines de milliers de familles attendent, depuis des années, voire des décennies, les clés de leurs appartements. D'autres projets de grande importance, ayant été mis en veille, en raison de la crise économique ayant succédé à la chute brutale des prix du pétrole en 2015, seront-ils relancés' Telles sont les attentes d'une population qui n'a que trop payé une surexploitation politicienne, où elle n'a rien gagné mais beaucoup perdu. Trop même!
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Posté Le : 21/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Aomar MOHELLEBI
Source : www.lexpressiondz.com