Algérie

Ce que le café doit au thé La mine de Kezzim !


Pas moins de 20 entraîneurs étrangers sont en poste dans les 3 championnats maghrébins (Algérie, Maroc, Tunisie).
Est-ce à dire que les coachs des 3 pays laissent à désirer ' Les problèmes du football maghrébin sont-ils purement techniques ' Des hypothèses se dégagent d'elles- mêmes , l'échec des politiques sportives (formation, encadrement , moyens financiers, infrastructures, sport de masse : scolaire, universitaire, militaire, activités pour tous), l'incompétence des responsables et dirigeants du football (manque de qualifications, absence de projet sportif, parachutage et opportunisme'), le niveau technique des joueurs (formation incomplète, hygiène de vie, prise en charge, éducation'), l'incapacité de l'entraîneur(technicien) local à diriger une équipe professionnelle (maîtrise de la méthodologie de l'entraînement, gestion du groupe, communication, recyclage').
Le problème réside forcément dans l'addition des hypothèses avancées. La solution se trouve aussi à ce niveau, une politique footballistique , dirigeants (investisseurs) compétents, joueurs bien formés, techniciens (éducateurs, formateurs, entraîneurs ,sélectionneurs )recyclés et (re) mis à jour.
Mais la question légitime que se posent Les footeux maghrébins : pourquoi ramener des entraîneurs étrangers (Français en général) ' Sachant qu'historiquement rares sont ceux qui ont obtenu des résultats probants en club ou en sélection, Zywotko (JSK), Fullone (WAC), Lemerre (Tunisie). La réponse est probablement d'ordre historique, idéologique et culturelle.
Mon déclic a été forcement le roman de Yasmina Khadra Ce que le jour doit à la nuit, un livre qui met en valeur les bienfaits de la colonisation, que j'ai lu dans un contexte maghrébin, Belleville un quartier parisien cosmopolite, un salon de thé tunisien, en sirotant du thé et du khfaf (galette tunisienne), sur un air de chaâbi algérien, le regretté El Hadj M'rizek, interprétant magistralement la célèbre qacida (poème) El kahwa ou lataye (le café et le thé), écrite par un poète marocain , cheikh El Madani El Torkmani el Moghribi, racontant l'histoire d'une polémique autour des bienfaits du thé ou du café.
Le narrateur étant Maghrébin conclut le débat en donnant la parole au juge ; «cessez, nobles gens ! Certes, vous êtes remèdes efficaces, mais le thé possède des vertus plus nombreuses. Toi café, tu es bon marché et accessible, le thé est fait pour le divertissement du grand monde ; il ajoute son charme à la quiétude et à la joie des réceptions, Dieu Tout-Puissant l'a créé ainsi, et l'a doté d'un aspect splendide ».
Moralité, qui connaît la Mecque mieux que les Mecquois ! (célèbre proverbe arabe), en attendant la lumière, j'allume une bougie au lieu de tirer sur l'obscurité.
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