Algérie

Ce qu'on apprend de Wikileaks



-Le président soudanais, Omar El Béchir, aurait détourné 9 milliards de dollars (6,79 milliards d’euros) des recettes pétrolières de son pays et cet argent a été placé dans des banques britanniques, selon une note diplomatique américaine révélée hier par WikiLeaks.   -La loi américaine contre l’espionnage et les textes juridiques qui pourraient être appliqués pour poursuivre Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, n’ont jamais été utilisés contre le responsable d’une publication, indiquait un rapport du Congrès américain vendredi. Le rapport a été concocté par les services de recherche du parlement américain. -Des pirates informatiques du groupe Anonymous, déjà à l’origine d’attaques contre Visa et Mastercard, ont promis hier de lancer une campagne d’affichage en soutien au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, menacé de poursuites en Suède. Operation Paperstorm (Opération tempête de papiers) appelle les partisans de WikiLeaks à «imprimer un logo, un manifeste ou tout ce qui est visible ou fort» puis à l’afficher samedi (hier, ndlr) dans les stations-service, les métros ou tout autre lieu public. -Une «saine tension» règne entre Washington et Sanaa, a affirmé vendredi un conseiller du président Barack Obama, après la publication par WikiLeaks de câbles évoquant l’exaspération du président du Yémen vis-à-vis des raids américains contre Al Qaîda dans son pays. L’Administration américaine fera «tout son possible» pour aider le Yémen à se débarrasser du «terrible cancer d’Al Qaîda», a déclaré John Brennnan, principal conseiller de M. Obama pour l’antiterrorisme, selon des extraits de son allocution à Washington devant la fondation Carnegie pour la paix. -Bradley Manning, le jeune soldat soupçonné d’avoir fourni à WikiLeaks des documents secrets américains, est incarcéré sous un régime de sécurité maximale mais est bien traité, a soutenu vendredi l’armée américaine, dénonçant des accusations contre ses conditions de détention.Le soldat de 23 ans est détenu à la prison militaire de la base de Quantico (Virginie, est) sous le régime de sécurité maximale parce que les autorités pensent qu’il présente un risque pour la sécurité nationale, a affirmé, à l’AFP, un porte-parole de cette prison, le lieutenant Brian Villiard.


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