Akihiko Yahata, Conseiller pour la coopération algéro-japonaise (Jica) : « Nous sommes là depuis presque 20 ans » Depuis combien de temps les Japonais travaillent-ils avec les Algériens dans le domaine de la pêche ? Nous avons mené nos premiers projets en 1990 : l?institut supérieur maritime de Bou Ismaïl et l?institut technique d?Oran. Notre activité s?est arrêtée pendant la décennie noire, puis nous avons repris en 2003, mais c?était à l?occasion du séisme de Boumerdès où nous avons pu apporter notre expérience en matière de séismes. Combien a coûté le bateau-école ? Le projet total bateau et matériel a coûté 600 millions de yens, soit 400 millions de dinars. Le bateau représente à peu près les 5/6e de cette somme. Vous aidez l?Algérie en apportant votre technologie mais tout cela n?est pas gratuit. Disons que c?est une contrepartie au fait que vous pêchez dans les eaux algériennes? Oui, notre flotte pêche le thon dans les eaux algériennes depuis presque dix ans, mais nous le faisons en fonction des quotas que nous donne le gouvernement algérien. Kazunori Uwatoko, Consultant de l?OAFIC, bureau d?études privé : Trois solutions pourrelancer la pêche Créer des récifs artificiels. Il s?agit d?une technique utilisée ailleurs dans le monde, comme en Tunisie. Ces récifs ont pour vocation de servir d?abris pour les poissons à l?époque de la reproduction. Aider la pêche artisanale à se développer pour que les petits métiers puissent aller pêcher plus loin que leurs zones. Aménager les zones côtières, notamment l?Est, très accidenté pour que les pêcheurs puissent accéder aux stocks de langoustines, rougets? et autres espèces inféodées à ces milieux.
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Posté Le : 03/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mélanie Matarese
Source : www.elwatan.com