Le chef de l'état, Abdelaziz BouteflikaL'autre décision phare a été l'adoption d'un accord de prêt de 900 millions d'euros à l'Algérie par la Banque africaine de développement.En présence de hauts responsables de l'Etat et de l'équipe gouvernementale, le chef de l'Etat a apposé, hier, sa signature sur le texte portant loi de finances 2017 au siège de la présidence de la République. Etablie sur la base d'un prix référentiel du baril de pétrole à 50 dollars, la loi de finances 2017 prévoit un budget d'équipement de 2291,3 milliards DA, ventilé entre des dépenses d'investissement pour 1620,4 milliards DA et d'opérations en capital pour 670,9 milliards DA. La loi de finances prévoit également des dépenses de fonctionnement de 4591,8 milliards DA. Avant de parapher cette loi, le président Bouteflika a tenu un Conseil des ministres durant lequel des projets de loi ont été adoptés et de nombreuses décisions prises. C'est que l'avant-projet de loi portant amendement du Code de procédure pénale a été adopté Ce nouveau texte propose d'abord de renforcer les garanties d'un procès équitable «en réaffirmant le principe de la présomption d'innocence». Le même texte précise également que «le doute est, dans tous les cas, interprété au bénéfice de l'accusé et en précisant également que nul ne peut être poursuivi, jugé ou puni deux fois, en raison des mêmes faits et que l'autorité judiciaire veille durant toute la procédure à la protection des droits des justiciables». Il dispose aussi que les jugements, arrêts et ordonnances judiciaires «doivent être motivés». Dans le même sillage, les infractions à la sûreté de l'Etat commises par des civils seront jugées par des juridictions civiles de droit commun, stipule l'avant-projet de loi portant amendement du Code de justice militaire approuvé également hier en Conseil des ministres. Un avant-projet de loi fixant les règles générales relatives à la poste et aux communications électroniques a été également approuvé. Il s'agit d'une nouvelle législation destinée à remplacer celle de 2000 relative au même objet, visant à prendre en charge les mutations survenues dans le secteur de la poste et des communications électroniques. Ainsi, au titre de la promotion de l'activité de la poste, il est notamment proposé de soutenir le développement de ce service universel, à travers toutes les contrées et localités du pays, par l'instauration d'un Fonds dédié à cet effet. Le texte porte aussi sur le développement des communications électroniques, à travers la mise en place du principe de dégroupage des boucles locales (opération technique permettant l'ouverture du réseau téléphonique local à la concurrence), le partage des infrastructures de communications électroniques, en vue d'optimiser l'exploitation de ces installations. L'autre décision phare de ce Conseil des ministres, un accord de prêt de 900 millions d'euros accordé à l'Algérie à des conditions avantageuses par la Banque africaine de développement (BAD) a été adopté hier. Cet emprunt est assorti d'un taux d'intérêt concessionnel modéré et remboursable sur vingt ans dont cinq ans de différé, précise le communiqué publié à l'issue du Conseil. A travers ce prêt, il s'agira de financer les conditions d'une croissance économique inclusive, à travers des réformes visant notamment l'amélioration du climat de l'investissement, l'amélioration de l'efficacité du secteur énergétique et la promotion des énergies renouvelables, précise la même source. Enfin, «le rôle de la démocratie dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», et l'expérience algérienne dans ce domaine, a constitué l'un des axes évoqués lors de Conseil. Après avoir souligné que l'Algérie a accompagné sa propre lutte contre le terrorisme par une politique de concorde civile et de réconciliation nationale initiée par le président Bouteflika, le communiqué ayant sanctionné le Conseil des ministres a affirmé que «cette démarche algérienne capte l'intérêt de plusieurs pays». Aussi, de nombreuses instances internationales, dont l'Organisation des Nations unies et le Forum global de lutte contre le terrorisme, «ont sollicité l'Algérie pour partager sa propre expérience avec le reste de la communauté internationale», a soutenu la même source, qui cite une communication présentée lors du Conseil par le ministre des Affaires maghrébines de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel.Nouvelle année 2017Bouteflika présente ses meilleurs voeux au peuple algérienLe président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présenté hier ses meilleurs voeux au peuple algérien à l'occasion de la nouvelle année grégorienne 2017, «priant Dieu pour qu'elle soit marquée par la paix, la sérénité et le bien-être pour nos compatriotes». S'exprimant lors de la réunion du Conseil des ministres, le président Bouteflika a formulé le voeu que la nouvelle année soit marquée aussi par de «nouvelles avancées dans la construction du développement national, de l'édification de l'Etat de droit, et de l'approfondissement de la démocratie pluraliste». Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a tenu également à adresser ses salutations aux officiers, sous-officiers et djounoud de l'Armée nationale populaire, ainsi qu'aux cadres et personnels des services de sécurité, mobilisés pour la sécurité du territoire national, des citoyens et des biens. Le chef de l'Etat a exprimé, à cet égard, «la reconnaissance de la Nation, pour leur abnégation et leurs sacrifices dans l'accomplissement de leur noble mission».
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Posté Le : 29/12/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Brahim TAKHEROUBT
Source : www.lexpressiondz.com