Le cas du peuple
algérien toujours livré à ses prédateurs par ceux qui s'érigent en son tuteur,
nonobstant deux révolutions.
Pour avoir
l'inspiration du poète, Néron fit bruler Rome. Tous les Néron procèdent de la
même « combine »… en vain : Hitler, Ariel Sharon et ses sectaires… Les tyrans
arabes qui s'essaient stérilement aux lois fondamentales, eux, vouent aux
gémonies leurs peuples.
Aujourd'hui un
sénile, prix Nobel de la paix, imaginant la planète en cendre, s'extasie : « oh
combien j'ai rêvé de ce moment délicieux». (1) Henry Kissinger, l'ex
responsable des affaires internationales des États-Unis, que des juges au Chili
et en Espagne voudraient auditionner en tant que témoin de crimes de guerre et
qui, pour le défunt Christopher Eric Hitchens, était « coupable, prima facie,
d'intervention directe dans le meurtre du général Schneider » – des faits liés
au putsch du 11 septembre 1973 de Pinochet au Chili – (2) livre au monde de
plus en plus autiste les grandes lignes de la campagne de la solution finale :
«Nous avons dit aux militaires que nous aurions à prendre plus de sept pays du
Moyen-Orient pour leurs ressources et ils ont presque terminé leur travail…
Israël va devoir se battre de toutes ses forces et de ses armes pour tuer
autant d'Arabes qu'elle le peut… ». D'aucuns objecteront qu'il s'agit là de
délires de fou ou d'une propagande sioniste. Sous le titre « La mode, version
Tsahal 2009 » Uri Blau, journaliste du Haaretz, (3) a publié une enquête sur le
goût de plus en plus dominant des soldats de l'armée israélienne : le port de
tee-shirts « personnalisés » qu'une entreprise textile (Adiv de Tel Aviv) leur
décore à l'envi et dont des exemplaires renseignent sur leur immoralité et leur
agressivité : soldat en King-Kong, tenant dans sa patte une mosquée pulvérisée
; « Pensez au préservatif », phrase commentant le dessin d'une maman
palestinienne en pleurs devant le cadavre de son bébé ; « Une balle, deux tués
», pour une Palestinienne enceinte dans la mire d'un fusil... Marchant sur les
traces de Pharaon, la Fille de Sion ordonne l'extinction des nouveau-nés.
Les tee-shirts
qu'arborent les soldats de Tsahal illustrent on ne peut mieux que le « temps
des vieux crapauds »(4) réfère au projet génocidaire de l'État hébreu. Prévu
les 27 et 28 février 2012 en France, à l'université Paris 8, puis déprogrammé
sous les pressions et menaces du CRIF en dépit de l'appel au retrait de
l'interdiction que de nombreux chercheurs et personnalités ont édité en ligne
(5), l'intitulé du colloque «Israël : un État d'apartheid?» n'est pas
fantaisiste. La tentative d'assassinat du leader du Hamas Khaled Mechaal par injection
de poison devrait évoquer pour les plus sceptiques que Tel-Aviv développe un
programme identique au Project Coast sud-africain des années 1970-1990.
Comme l'ancien
conseiller de Nixon se targue de le carillonner, les Palestiniens ne sont pas
les seules cibles sionistes. Si au prétexte d'empêcher Téhéran de se doter de
l'arme nucléaire Tel-Aviv élimine les savants iraniens sur le sol ennemi et,
mêmement, pour des prétextes de sécurité, des Syriens, des Irakiens… sans
jamais, ce qui pousse à se poser moult bonnes questions, il lui soit rendu la
pareille (il existe toujours des tentatives qui avortent pour la plupart),
alors à qui associer les actes kamikazes fauchant partout dans le monde
musulman des milliers de civils, femmes, vieillards et enfants si ce n'est à
ses criminels ?(6) Dans son livre « le Printemps des Sayanim » paru chez
l'harmattan, l'écrivain marocain d'origine juive, Jacob Cohen écrit que sa
communauté dispersée à travers tout le globe travaille pour le Mossad. Ce qui,
en fait, n'est pas un secret. Organisés en réseaux, ils infiltrent ou occupent
des postes clés de décision dans les pays arabes dont ils sapent toute velléité
d'émancipation mais aussi ailleurs. (7)
Le
président-fondateur de « Kissinger Associates» menace : « N'oubliez pas, les
Etats-Unis et Israël ont les meilleures armes, nous avons des choses qu'aucune
autre nation n'a et nous introduirons ces armes quand le moment sera venu».
Dans son article « Terribles statistiques » (numéro spécial du magazine « Pour
la science » de décembre 2006, rubrique science et économie), le mathématicien
français d'origine norvégienne Ivar Ekeland, se basant sur une enquête menée
par une équipe de l'Université Johns Hopkins dirigée par Gilbert Burnham,
écrit: « trois ans d'occupation de l'Iraq (entre mars 2003 et juillet 2006) par
les armées anglo-américaines a fait trois fois plus de morts que la bombe
d'Hiroshima ». Il ajoute: « Bush a depuis discrédité la méthodologie de
l'équipe de Johns Hopkins… l'armée américaine avait alors décidé de ne plus
comptabiliser les morts irakiens ». Et en conclusion: «De toute façon, pourquoi
ces gens habitent-ils au-dessus de notre pétrole ?». Washington est bien le
bras armé de Tel-Aviv ! Le dénombrement des morts musulmans est tabou !
Bernard-Henri Lévy
avec la complicité de Nicolas Sarkozy a déclenché la guerre civile en Libye.
Pour ce faire il a retourné le numéro deux du régime Kadhafi, le général
Mustapha Abdel Fatah qui fut illico récompensé à la Cenmar. Les sionistes
tiennent leur serment : le nettoyage ethnique avec des massacres de plus en
plus importants d'Arabes, «d'Arabisés »... Et en Syrie en prime, la destruction
du système de défense aérien qui ouvre la voie aux sites nucléaires de l'Iran…
Arabesques de printemps pastichés !
L'Algérie souffre
des prolongements dramatiques de deux révolutions. Les premières élections
législatives pluralistes de janvier 1991 que les évènements d'octobre 1988
avaient rendues possibles ayant ébranlé le régime l'ont plongé dans une
violence sans pareille. Les assoiffés de pouvoir, supplétifs de la
Fille de Sion, commettront leur génocide et feront un pied de nez au TPI. Sous
l'égide de « la famille révolutionnaire » qui a fait son hold up sur la
révolution du vrai tombeur du colonialisme-le peuple de Larbi Ben M'hidi-, sur
sa gloire et sa patrie, une gouvernance infantile a transformé les villes et
les villages fabuleusement construits à la sueur et au sang des ancêtres sous
la férule du colon en un bidon pays de proscrits. (9) Le diktat de la casquette
et l'opium de la rente ont remplacé la férule. Voilà tout tracée la destinée
commune pour les brindilles agitées que nous sommes ! Le vainqueur de la Guerre
des six jours, qui a donné à nos armées commandées par des zaïms et des
seigneurs de la guerre ardents dans la répression de leurs populations
désarmées une leçon de stratégie militaire – Sadate, hirondelle solitaire,
fichtrement plus intelligent que ses ennemis fut l'exception –nous a asséné
cette vérité à ce jour fiable : « les Arabes ne lisent pas et même s'ils lisent
ils ne comprennent pas ».
Si en soi le
jugement semble un constat abominablement amer, sortant de la bouche d'un
belliciste de la communauté déterminée à dominer le monde par tous les moyens
(l'étiquette Israël est apposée sur de nombreux produits de « conquête » :
dattes irakiennes, tomates marocaines, Å“ufs espagnols et autres productions…
intellectuelles), il faut surtout le décrypter en tant qu'instruction ferme:
«l'Arabe (l'arabisé, le berbéro-arabe, le perso arabe…) est interdit de lecture
et si, par hasard, il transgresse la règle, sa compréhension doit être coûte
que coûte entortillée». En d'autres termes, l'Arabe est voué à la condition
d'inculte, d'ignare…»! L'assemblée constituante miroitée ici est là est une
chimère ! Dans sa page du 16 juin 2011, citant La Tribune de Genève du 7 juin
2011, mecanopolis.org écrit : « Mohamed Adel un des leaders du « Mouvement du 6
avril » en Égypte aurait été « formé » en Serbie, avec d'autres «
révolutionnaires » tunisiens et algériens (infiltrés des services ?) depuis
2009 par Srdja Ppopvic, principal dirigeant d'Otpor en Serbie. Otpor est un
centre de formation pour l'action non-violente directement financé par les
États-Unis et la CIA (les fonds proviennent de Freedom House, dirigée par Peter
Ackerman, de l'Open Society Institute…) et dont le gourou est le politologue
américain Gene Sharp ». Le 25 février dernier la secrétaire d'Etat américaine
s'est réuni à huis clos dans le siège de l'ambassade de son pays à Alger avec
un groupe de diplômés algériens des écoles et universités américaines. (8) Le
rapprochement avec les dessous des printemps arabes coule de source. La
procession à Alger de spécialistes de la sécurité comme le sous-secrétaire à la
Défense Michael G. Vickers, ancien officier de la CIA, étaye une forme très
particulière du «tabouret à trois pieds»: société civile du huis clos (?),
gouvernement de coopération sécuritaire, secteur privé US-Algeria Business
Council (et Sonatrach dénationalisée ?). Nous voilà renseignés sur ce qui nous
manque essentiellement et qu'on nous interdit : la constitution de l'oncle Sam
dont un pendant est la National Rifle Association ! Depuis leur bannissement
d'Espagne en 1492 et leur accueil à bras ouvert par les habitants du Maghreb et
du Proche-Orient qui n'avaient absolument pas assimilé que la Reconquista était
leur (man)Å“uvre, les sectaires ont tout fait pour dépouiller leurs hôtes de
leurs possessions matérielle et immatérielle ; en remerciement, ils
manipuleront - ils y excellent - les janissaires pour déstabiliser l'empire de
leur bienfaiteur Bayazid. En renards introduits dans le poulailler, à partir de
Jérusalem, interdite et pour cause, leur «idolâtrie » est – ce n'est plus à
démontrer-séculaire » (culte de l'argent, de l'or, usure… sont leurs chausse-trappes),
ils échafaudent le théâtre des (en)jeux destinés à les particulariser,
notamment le clash des civilisations, le darwinisme social, la réécriture de
l'Histoire et des saintes Ecritures...
Dans un article
paru dans l'Express du 28/06/2004, Jacques Attali, s'en prenant au philosophe
René Girard pour sa lecture de la Passion, le film de Mel Gibson, raconte que «
les Juifs ont été mis en situation d'avoir à prêter aux deux autres
monothéismes, et à les partager avec eux, leur dieu, leur argent et leurs lieux
saints. Et comme la meilleure façon de ne pas rembourser un créancier, c'est de
le diaboliser et de l'éliminer, ceux qui, dans le christianisme et l'islam,
n'acceptent toujours pas cette dette à l'égard du judaïsme, se sont, à
intervalles réguliers, acharnés à le détruire, attendant pour recommencer que
le souvenir de l'élimination précédente se soit estompé ». Dans l'excellent
numéro de janvier 1999 du magazine Sciences et Avenir avec en couverture «De
Babylone à Jérusalem: Comment l'homme créa Dieu », la lecture de l'article La
Naissance de Dieu atteste de l'opportunisme de la secte qui s'accapare le
patrimoine de l'humanité. Assurément Jacques Attali n'ignore pas que le veau
d'or est antérieur à Moïse, que depuis leur apparition sur Terre, hommes et
femmes n'ont eu cesse de « s'apprêtaient » à l'adoration de leur Créateur bien
avant la « naissance » des Hébreux… Les Juifs ont simplement opéré un hold up
sur tout ce qu'ils revendiquent aujourd'hui comme leur apanage exclusif. (10)
Comme c'est de
plus en plus soulevé dans la campagne présidentielle française 2012, le concept
race prend le chemin de la poubelle. L'historien Shlomo Sand demande de mettre
fin à la dissimulation: «Il n'y a jamais eu de peuple juif, seulement une
religion juive». Les sionistes sont des apprentis sorciers. Ils manipulent un
principe naturel qui les transcende. De même que chez un individu sénescent ce
sont les dernières acquisitions ontogéniques les premières à disparaître (les
acquis par apprentissage, les facultés intellectuelles les plus fines) plutôt
que les fonctions les plus anciennes (la respiration, la digestion…), pour
l'humanité « vieillissante » (la fin de l'histoire) ce sont les cultures les
plus récentes qui s'évanouissent en premier - dans cet ordre vraisemblablement
: le communisme, l'islam, le christianisme, la démocratie, le judaïsme et à la
fin, après l'hindouisme… la maitrise du « feu » (chardon ardent sous les
cendres) ! En organisant le massacre des Musulmans ils ne font que se comporter
en être primitifs mus par des instincts, une libération des réflexes, symptôme
d'état dégénératif ! Le sionisme ce n'est rien d'autre qu'une messe noire ! Et
quand il en sera fini de cette configuration de l'univers, dans celle à venir,
le clou du principe anthropique qu'est l'humanité continuera d'exister dans une
expression encore plus subtile que le rayonnement fossile ; ce sera un nous ne
savons quoi que nous imaginons être de l'essence du pré- Big Bang. Voilà
pourquoi chaque humain doit cultiver le dogme « ne pas faire à autrui ce qu'il
n'aimerait pas qu'on lui fasse », car c'est bien de l'entropie de cette loi que
se nourrit l'éternité de l'esprit ! C'est ce en quoi croyait Martin Luther King
: I Have a Dream ! PS. A ceux qui doutent de la destinée programmée de la
planète, je leur conseille la critique du bouquin subversif d'Alexandre Adler
Le Rapport de la CIA : Comment sera le monde en 2020 ? paru aux Éditions Robert
Laffont, 2005.
Notes:
1. L'incroyable testament de Kissinger, denissto.eu.
2. Wikipedia.
3. http://www.haaretz.com/hasen/pages/1072466.html.
4. Op. Cit. denissto.eu
5. Lettre des 500
contre l'interdiction du colloque «Israël: un État d'apartheid?». Mediapart, 19
février 2012.
6. Le feuilleton
Mohamed Merah renvoie étonnamment à celui de Lee Harvey Oswald, le meurtrier
présumé du président Kennedy. De quel assassinat « tu » s'agit-il ?
7. En 1991, en
pleine guerre du Golf Dominique Strauss-Kahn, ministre de Mitterrand déclarait
: « Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c'est vrai en France,
doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C'est pour ça d'ailleurs
qu'il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques ».
8. Personne n'a
crié contre ce « biais » pour dénoncer une atteinte à la souveraineté nationale
alors qu'à la suite de la soi-disant digression d'un universitaire qui a
exprimé son opinion sur la question du Sahara Occidental dans la cafétéria d'un
campus du Maroc, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche
scientifique a pondu l'ampoulée note G28/SG du 18 mai 2010
9. L'ancienne
otage des FARC Clara Rojas, invitée de RTL Soir jeudi (Nicolas Poincaré :
l'enfer c'est les autres, les codétenus) a fait l'amère déduction : « dans les
camps où nous sommes captifs, nous oublions nos bourreaux et nous nous
querellons entre nous ». Le phénomène harga a-t-il autre signification que
l'enfermement ?
10. Nous ne
faisons pas d'allusion à la foi. Toute pensée intellectuelle suivant le chemin
des osselets de Socrate (Théétète), il serait prétentieux, vu « l'âge » de
notre cerveau, de « juger » les religions. C'est le hold up du patrimoine de
l'humanité par une secte que nous dénonçons.
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Posté Le : 12/04/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mourad Merzagui
Source : www.lequotidien-oran.com