Algérie

Ce n'est qu'un leurre


C’est le cas de SC Simba de Tanzanie qui a barré la route aux Sétifiens dans l’ultime minute. Pire, la JSM Béjaïa a raté la qualification à domicile en s’inclinant par 2 à 1 devant un néophyte, l’Académie Diallo de Côte d’Ivoire, créé en 2005. Demain, l’ASO Chlef aura également une mission très difficile pour ne pas dire impossible face au Vita Club, après avoir été accroché à domicile lors de la manche aller (0-0).  
Cette sortie ratée de nos représentants, qui forment de surcroît le podium du classement de Ligue 1, dénote on ne peut mieux la décadence du football national. Une décadence qui s’est répercutée sur l’équipe nationale dont l’ossature est constituée essentiellement des joueurs formés à l’étranger.  Les joueurs locaux, souvent présentés comme des stars durant l’intersaison, négocient leur contrat à coup de millions, mais leur rendement laisse à désirer. Le meilleur buteur du championnat (Aoudia) est englué à 12 buts.
L’élimination prématurée de ces trois «meilleurs clubs du championnat national» prouve que la consécration de nos équipes au niveau national est souvent aléatoire et dépendrait d’autre facteurs extra-sportifs.  Le parcours sans gloire de ces trois clubs pourrait être réalisé par n’importe quelle autre équipe, même au budget dérisoire. Combien de fois a-t-on entendu parler de corruption ou d’arrangement en fin de saison sans qu’aucune décision ne soit prise ou qu’une enquête ne soit ouverte ' Ce sont plutôt les témoins qui se font sanctionner, comme ce fut le cas de l’ancien portier international du MC Oran, Hichem Mezaïr, qui a été «puni» pour deux ans en raison de révélations de corruption en championnat. Les pratiques douteuses ont refait surface en cette fin de saison. Des pseudo-grèves d’éléments de certains clubs (sans enjeu) à la veille de chaque journée ont été enregistrées ces dernières semaines pour justifier l’absence des joueurs cadres à des fins inavouées. La LFP a mis en gardes les clubs mais n’a pas encore agi. Ces pratiques qui engendrent, entre autres, la violence dans les stades, doivent être bannies pour espérer un jour retrouver le vrai football et le niveau pour faire partie du gotha africain. Sinon, on continuera à vivre et pour longtemps encore avec de faux espoirs.                      
 
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