C'est aujourd'hui que prend fin la grande fête nationale dédiée au livre. Un livre lu, relu, trituré, découvert, acheté, offert... Du beau monde s'y est intéressé de loin en assistant aux débats y afférents et de près en se l'appropriant. La lecture tente une ouverture sur un monde dans lequel il ne lui est donné qu'une place infime. Tout se fait via Internet. Au toucher, le livre pourtant procure une autre sensation. Réelle toujours et pas à la mode virtuelle, l'odeur des pages est à fleurs de narines et leur crissement rappelle celui de la plume de celui qui nous livre son écrit. Que cet ouvrage soit de vulgarisation, de distraction, de romance et surtout d'Histoire, dans le cadre du 17e Sila, il est là palpable, vrai, à portée de main. Le geste de se saisir d'un livre sur une étagère est déjà en soi une réponse à une interpellation ; le parcourir est un autre répondant, l'acquérir est un beau réflexe à restituer aux habitudes, vautré sur son fauteuil, sur son lit avant que Morphée ne vous prenne dans ses bras, sur la plage pour bronzer moins bête, en rêvant sur un banc public, dans un cour d'école, et pourquoi pas en métro ou en tramway... le tableau idyllique qui manque au champ livresque chez nous, lorsque des librairies ferment après des années de présence et de services rendus. Peut-être au prochain Sila, en sera-t-il autrement ' Allez, à la revoyure !
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Posté Le : 28/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saliha Aouès
Source : www.horizons-dz.com