Algérie

Ce n'est plus comme au bon vieux temps



Ce n'est plus comme au bon vieux temps
L'odeur de la sardine cuisinée ne se fait plus sentir dans les cuisines de bon nombre de familles, comme au bon vieux temps. Ce n'est qu'un souvenir lointain. «Au prix où la sardine est proposée, nous ne pouvons plus l'avoir régulièrement dans nos assiettes comme avant», regrette Saïd, rencontré au marché Ali-Mellah, à Alger.
«Impossible d'en consommer plus de deux à trois kilogrammes par mois. C'est exagéré, même trop exagéré. Dans les marchés, chacun fait sa loi, nous les consommateurs, payons au prix fort cette anarchie et surtout en l'absence de l'Etat, quand il s'agit du contrôle et de régulation», a déploré, pour sa part, Dahmane, rencontré au marché de Bachdjarah. Comme Saïd et Dahmane, la plupart des gens interrogés affirment que bon nombre d'entre eux ne «parviennent pas à consommer plus de trois kilogrammes de sardine par mois».
«Le poisson est riche en phosphore indispensable aux os, certes. Il est même conseillé par certains médecins pour les enfants particulièrement, mais que faire... '», s'interroge Amina, mère de deux enfants âgés respectivement de huit et cinq ans. Les commerçants, eux, s'en lavent les mains. «Le prix de tout produit, pas uniquement celui de la sardine, dépend automatiquement de la règle de l'offre et de la demande», affirment-ils. «Allez voir du côté des ports de pêche, allez poser la question ailleurs qu'ici. On n'est pas des voleurs mais on ne fait pas du commerce pour perdre», a tonné Hamid, poissonnier au marché couvert d'El-Harrach.
F. H.


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