Le cancer n'est pas une fatalité ou une antichambre de la mort, mais une maladie que l'on peut aujourd'hui traiter, voire guérir si elle est dépistée à temps, a estimé, hier, un praticien lors d'une conférence de presse organisée à Constantine.Le Pr Abdelhamid Aberkane, médecin chef du service réanimation du Centre hospitalo-universitaire (CHU), a souligné «l'importance vitale de changer cette image que tout un chacun se fait de cette maladie, afin que le patient atteint, puisse reprendre espoir et croire à sa guérison ce qui est possible si le diagnostic est précoce».Beaucoup de cas de guérison sont là pour démontrer que le cancer est, à l'image d'autres pathologies chroniques comme l'insuffisance rénale, les affections urologiques, respiratoires ou cardiovasculaires, un mal que l'on peut aujourd'hui prendre en charge, a expliqué le Pr Aberkane aux journalistes, en prévision de la célébration, demain, mardi, de la Journée mondiale de lutte contre le cancer.Le conférencier, qui s'exprimait en tant que président de l'association Waha d'aide aux malades du cancer, a relevé l'importance de «la décentralisation et de la délégation des prérogatives pour responsabiliser tous les professionnels de la santé».Il a également souligné la nécessité «d'ouvrir les portes de l'initiative au formidable potentiel des jeunes médecins fraîchement promus en les associant dans le processus de l'effort national de développement et de promotion de la santé en Algérie». Le cancer constitue encore aujourd'hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue.
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Posté Le : 03/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com