Algérie

Ce n'est pas fini pour Ouyahia



Ce n'est pas fini pour Ouyahia
Plusieurs nouvelles propositions sont venues enrichir le calepin de l'ex-Premier ministreLe président du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a proposé de partager certaines prérogatives du président de la République avec le Premier ministre.La valse des personnalités et partis politiques continue à El Mouradia. Mardi dernier en fin d'après-midi, et pendant la journée d'hier, le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a continué ses consultations pour la révision de la Constitution. Plusieurs nouvelles propositions sont venues enrichir le calepin de l'ex-Premier ministre qui est chargé de mener ces consultations.Le président du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a souligné la nécessité de constitutionnaliser le Conseil national économique et social (Cnes) en lui élargissant ses prérogatives au suivi et l'évaluation périodique des politiques publiques.S'agissant du volet politique, M.Belhadi a proposé le partage de certaines prérogatives du président de la République avec le Premier ministre dans l'exercice du pouvoir, plaidant, dans ce cadre, pour un mandat présidentiel de cinq ans, renouvelable une seule fois, pour garantir le principe de l'alternance au pouvoir.Le directeur des études juridiques, docteur d'Etat en droit public, Driss Boukraâ, plaide, pour sa part, pour des prérogatives distinguées pour le président de la République!«Le leader se devait d'avoir des prérogatives distinguées lui permettant de trancher et d'avoir la fonction de juge, notamment dans la résolution des conflits et le droit d'accorder l'amnistie», a-t-il affirmé à l'issue de sa rencontre avec Ahmed Ouyahia.S'agissant de la nature du système politique à adopter, M.Boukraâ a relevé que la solution n'est pas d'adopter un régime politique, présidentiel ou parlementaire, mais qu'il était question de créer des conditions «idoines» pour «une bonne gestion de la cité, en toute responsabilité».M.Boukraâ a également préconisé la protection de la femme et de l'enfant de toutes formes de violence, par des mesures juridiques.Le président du Parti des jeunes (PJ), Hamana Boucharma, a proposé la tenue d'une conférence d'entente nationale regroupant toutes les sensibilités politiques pour «s'entendre» sur un projet de Constitution consensuelle.S'agissant de la nature du régime politique, il a exprimé sa préférence en faveur du régime semi-parlementaire car, a-t-il expliqué, «garantissant l'instauration d'un Etat de droit et des institutions».L'ancien président du Conseil constitutionnel s'est, lui, abstenu de faire une déclaration à la presse.La présidente de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme (Onvt), Fatma Zohra Flici a, elle, appelé à inclure la protection de la mémoire des martyrs du devoir et des victimes du terrorisme dans la nouvelle Constitution.«Mon organisation propose d'inclure dans le préambule de la nouvelle Constitution la protection de la mémoire des martyrs du devoir et des victimes du terrorisme qui se sont sacrifiés pour la République algérienne», a-t-elle révélé.S.




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