Algérie

Ce mégaprojet porteur et attractif



Les projets des énergies renouvelables en Algérie sont en passe de connaître un grand essor. C'est ce qui ressort des déclarations du directeur de la transition énergétique au ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Zine El Abidine Boumelit. S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Boumelit a mis un terme aux supputations et autres fake-news de toutes sortes entourant ce projet, Boumelit a estimé que «l'Algérie supervise la mise en oeuvre du plus grand projet énergétique d'Afrique, nécessitant une formation et une industrie locale, afin d'assurer une économie durable et préserver les richesse du pays en hydrocarbures». Il y a quelques jours à peine, l'expert algérien Mouloud Bakli a rappelé l'importance du projet lancé par l'Algérie, le qualifiant de «tournant décisif dans la politique de transformation énergétique de l'Algérie et son programme de mix électrique». Au fait des évolutions du dossier des énergies renouvelables en Algérie, Bakli a rappelé cependant, que «le défi n'est pas tant dans la taille du projet, mais plutôt dans le fait d'aborder un domaine qui nécessite de maîtriser le projet financé avec toutes ses complexités et ses spécificités», dira-t-il encore estimant que «l'Algérie a fait un travail important, dans le secteur du contenu privé local ciblé et intelligent, conforme aux normes internationales». Dans ce contexte, il serait certainement judicieux de rappeler les déclarations du président du directoire de SGA, julien Sterenzy qui avait confié à une question de L'Expression, lors d'un point de presse, il y a plus d'un mois, que sa «banque était prête à accompagner les projets de transformations énergétiques en Algérie». Sterenzy qui a confirmé que des sociétés internationales ayant soumissionné à l'appel d'offres de Solar 1.000 sont intéressées par des financements externes, a également estimé que «des solutions de financement existent en Algérie, notamment avec nos partenaires des autres banques». Selon les estimations de ce responsable, les besoins en crédits peuvent atteindre le 1 milliard de dollars pour ces sociétés intéressées par ce mégaprojet de 1.000 Mw. Pour sa part, Fouaz Sid, directeur de l'investissement au sein de la Société Générale Algérie (SGA) a confirmé, quant à lui, l'intérêt porté par des firmes internationales au projet Solar 1.000. «Certaines compagnes internationales ont émis le voeu d'accéder à des financements extérieurs», a-t-il fait remarquer à ce sujet. «Il faudra mobiliser 800 millions de dollars pour accompagner les investisseurs dans la réalisation de l'appel d'offres à 1.000 mégawatts. Un montant qui reste mobilisable sur place dans le cadre de la formule 20/80», devait-il encore préciser. Il est vrai que le projet bénéficie déjà de conditions idéales, notamment la compétitivité des matériaux et les fournitures telles que les câbleries et structures métalliques produites en Algérie. Des éléments concourant à un renforcement du taux d'intégration fixé, dans les cahiers des charges, à 30% dans un premier temps. À ela s'ajoutent les perspectives des différents projets en IDE, notamment avec les Turcs, ce qui rend Solar 1.000 un projet attractif et hautement réaliste. Par ailleurs, Boumelit n'a pas omis de louer l'implication des partenaires, qu'ils soient publics ou privés, dans ce projet comme «le secteur de l'industrie qui joue un rôle important dans l'accompagnement de la transition énergétique, par la fourniture de lampes ou de chauffe-eaux et de panneaux solaires, etc...». Le directeur de la transition énergétique au Mteer a également mis en exergue «la conclusion d'une convention de généralisation de l'éclairage public par l'énergie solaire et les énergies nouvelles, dans les wilayas de Batna, Bouira, El Meghaïer et In Saleh, où plus de 25.350 points d'éclairage seront installés». D'autres projets pilotes sont également échafaudés, conjointement avec les wilayas des Hauts-Plateaux et au grand Sud, touchant à la généralisation des énergies renouvelables dans ces contrées. En matière de rationalisation de l'énergie, un volet important dans le plan d'action du Mteer, des projets pilotes sont également lancés conjointement avec le secteur des collectivités locales et celui de l'habitat. C'est le cas à Alger où un projet de construction et d'habitat moyennant des opérations de remise aux normes de l'habitat en matière de consommation de l'énergie.À ce titre,est prévue l'introduction de normes nouvelles dans la construction, à travers le choix de matériaux conformes aux normes requises.


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