Algérie

Ce 24 février sera l'initiateur de la transition économique



Cette année, la commémoration du 47 ème anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures n'a pas eu l'impact attendu auprès des travailleurs, qui se sont déplacés hier matin vers le siège de l'UGTA, qui, simultanément, fêtaient la création de la naissance en 1956 de la Centrale syndicale de l'Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA).L'Algérie n'est plus la même, et ses enjeux diffèrent de ceux qui étaient post indépendance l'expression de sa personnalité, et de ses choix politiques, lesquels étaient basés sur la défense de la souveraineté nationale, identiquement sur le parachèvement de son autonomie économique. L'Algérie d'aujourd'hui n'est plus celle des années soixante-dix. Les enjeux géoéconomiques, et géopolitiques n'étant plus les mêmes, ou du moins n'ayant plus de semblables définitions, il se trouve que le modèle de développement économique basé sur la rente pétrolière, jusque-là privilégié ne répond plus aux exigences attendues d'un Etat moderne à la mesure de ses ambitions et de ses richesses tant humaines, qu'en termes de ressources naturelles et financières. Conscients des défis que représente la transition économique, le président de la République Abdelaziz Bouteflika dans son message aux travailleurs et aux travailleuses dans toute leur diversité «assure que pour améliorer leurs conditions de vie», ces derniers devraient «s'imposer une politique de développement inventive, soucieuse de justice sociale qu'il nous revient aujourd'hui de mener dans une situation exceptionnelle, où la diversification de notre économie, dans un contexte de crise, impose rigueur et moralisation de la gouvernance», assurant qu'il accordait une «grande attention» à ces questions «stratégiques». En outre, le président de la République a encouragé les travailleurs «à veiller à ce que la défense légitime et vigilante de leurs droits aille de pair avec l'observation effective et régulière de leurs devoirs et obligations, dans cette phase si cruciale du développement national», résume l'APS. Soucieux de réussir l'insertion de l'Algérie dans l'économie mondiale, malgré les difficultés conjoncturelles, Bouteflika dans son message a commenté ses convictions de Chef d'Etat en mentionnant que : «Nous en avons les capacités, nous avons le potentiel requis, et nous en avons l'ambition parce que le pays dispose des ressources suffisantes pour opérer une accélération décisive de son développement.» L'Algérie qui s'est engagée dans une phase transitoire de diversification multisectorielle de son économie, se préoccupe présentement de lister les ressources énergétiques fossiles, et renouvelables pour «capter davantage les investissements étrangers et surtout les détendeurs des nouvelles technologies dans le secteur des énergies dans le but de demeurer compétitif dans un marché où les critères de rentabilité des puits en exploitation reste primordiale». Une loi est actuellement en phase de finalisation sur les hydrocarbures à même de réorganiser l'exploration, l'exploitation et la commercialisation.


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