CDJ Oran - M. Feddag Djelloul (président du CSA)

«C’est peut-être la bonne» Le club des jeunes d’Oran a de tout temps orienté ses activités vers la formation des jeunes catégories. Bénéficiant de la double stabilité technique et administrative, il parvint à l’orée de la saison sportive 2006/2007, à monter une équipe compétitive renfermant de nombreux éléments, tous produits de l’école du CDJ. A la suite du carton (4 à 1) qu’infligea son groupe à l’Ittihad d’El-Kerma, nous avons abordé M. Feddag Djelloul qui préside aux destinées du CSA du CDJ pour en savoir plus sur la situation de son club. Il répondra en toute simplicité. - Vos jeunes, qui ont imposé leur jeu à El-Kerma ont dû bénéficier d’une bonne préparation, pouvez-vous éclairer le lecteur sur ce volet ? - Nous avons soumis, tôt, le groupe à une préparation des plus normales. Seulement les jeunes constituant l’équipe, proviennent tous de la formation et se connaissant tous, ils ont permis à l’ensemble de briller par sa cohésion et de dominer, sans complexe, El-Kerma.- Peut-on connaître l’importance des moyens mis à votre disposition pour concourir dans ce challenge ? - Les moyens financiers octroyés au club demeurent insignifiants et ne nous parviennent guère au moment voulu. Nous avons entamé nos activités grâce aux seuls concours matériels des présidents du CSA et de la section football du CDJ. - Avec si peu de moyens et l’important retard qu’accuse leur mise en place, quels objectifs comptez-vous, réellement, concrétiser ? - Nous comptons travailler avec le peu de moyens mis à notre disposition et renforcer la compétitivité de l’équipe qui aura son mot à dire dans un proche avenir. Ce sera peut-être la bonne ! Un objectif que nous bâtissons depuis trois saisons. - Quel serait votre dernier mot à la clôture de cet entretien ? - Nous appelons M. le wali à aider ce club qui occupe une forte proportion de jeunes d’Oran. Nous sollicitons le concours des notables et des commerçants du quartier pour préserver nos enfants des fléaux sociaux qui les guettent en permanence. L’APC ainsi que les supporters doivent également apporter les moyens supplémentaires pour la survie de l’association. G. Doubal