Caves inondées, urgence signalée !

Malgré le désir des habitants des différentes cités périphériques de la ville de Relizane d'enterrer définitivement le dossier complexe et surtout encombrant du traitement des caves inondées qui sont livrées à l'abandon durant des mois, il subsiste, en ce moment, des sous-sols difficilement accessibles qui se sont transformés en véritables réceptacles d'eaux usées.En dépit des nombreuses correspondances, les riverains concernés « n'ont rien vu venir à l'horizon » et de ce fait ont eu recours en dernier lieu aux médias pour attirer l'attention des pouvoirs publics. A notre connaissance, souligne un jeune homme, les services de l'assainissement de l'OPGI ont envoyé deux agents munis de moyens dérisoires valables uniquement pour déboucher un trou alors que ces caves nécessitent une motopompe pour aspirer les eaux stagnantes et déterminer la provenance de l'inondation en question. Certes, l'antenne des traitements des caves possède un matériel moderne qu'il faudrait cependant mettre le prix pour les prestations fournies par cet organisme. En outre, chaque APC possède un bureau d'hygiène communal censé faire une tournée à travers les cités et recenser en collaboration avec les services de la voirie le nombre de caves inondées. Doit-on s'attendre à l'apparition d'une quelconque maladie pour donner un coup de pied dans la fourmilière ' A ce jour, dit-on, aucun de ces responsables ne s'est manifesté pour prendre en charge les travaux qu'impose une telle opération. Même les opérations de démoustication ou de dératisation n'ont pas eu lieu sachant que Relizane a été désigné «ville santé». Il incombe donc à tous les responsables concernés par ce problème de réagir efficacement en prenant toutes les mesures nécessaires et indispensables afin d'éradiquer ce récurent phénomène ayant pris de l'ampleur et représente un danger pour la santé et l'environnement. L'indifférence peut mener à l'irréparable. L'urgence est signalée.