Algérie - Revue de Presse

Le rendez-vous algéro-uruguayen a tourné au drame... footballistique. Les Verts sont passés à côté de leur sujet, ouvrant la voie à la sélection céleste pour renforcer ses chances de qualification aux huitièmes de finale. Pourtant, à l'arrivée des Verts au stade, l'optimisme et la détermination se lisaient sur tous les visages. Un gage d'assurance. Dans la tribune de presse, chacun y allait de sa propre analyse. Les avis étaient partagés, certains donnant les Verts favoris, surtout après leur match époustouflant contre l'Italie ; d'autres estimaient que l'Uruguay allait réagir suite à la défaite concédée contre la république de Corée. L'arbitre hongrois donna le coup d'envoi du match.Les deux équipes se livraient une bataille acharnée sur la pelouse bosselée du stade Ahamadou Bello. A la fin du premier half, elles rejoignirent les vestiaires dos à dos. Et c'est là que le rêve céda la place au cauchemar. Deux minutes seulement après le début de la seconde mi-temps, l'Uruguay, aidée par le défenseur Bikakechi, ouvre la marque ; les Verts paniquent et vont multiplier les erreurs. La sélection céleste en profite en allant corser logiquement la mise. L'arbitre intervient et met fin aux débats. Les « petits » Verts se réveillent de ce cauchemar submergés par les larmes. Plusieurs d'entre eux ont éclaté en sanglots. Que ce soit dans le vestiaire ou dans le bus. Même refrain à l'hôtel. Au resto, des joueurs prenaient leur dîner les larmes au yeux, d'autres plongeaient dans un silence de cathédrale. Les membres du staff technique et les accompagnateurs observent le silence. Une ambiance digne des scénarios funéraires. Pourtant, le football algérien est vivant. Et il va bien. La preuve : une équipe cadette compétitive promettant un avenir lumineux, alors que l'équipe seniors est aux portes du Mondial sud- africain. Une consolation.
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