Casse-tête entre l'université et un lycée

L'affectation à titre de prêt du nouveau lycée d'une capacité de 800 places au profit du centre universitaire Ahmed-Bouchaïb de Aïn Témouchent continue de faire des vagues. Ainsi, profitant de la présence de la ministre de l'Education nationale dans la wilaya, les parents d'élèves ont dénoncé cette décision qui, à leurs yeux, pénalise leurs enfants scolarisés.Et pour cause, ces deniers qui fréquentaient le lycée Cheikh-El-Bachir-El-Ibrahimi ont été tout simplement transférés vers un autre lycée d'une capacité de 1000 places, baptisé Adjadj-Abdelkader, inauguré à l'occasion par Mme Benghebrit. L'implantation de ce lycée à la cité El-Djawhara (POS Sud Est II) au milieu des chantiers de réalisation de logements et d'équipements publics et son éloignement ont suscité colère et exaspération d'une bonne partie des parents d'élèves.Pour l'heure, ce lycée a accueilli 201 élèves issus du lycée Cheikh-El-Bachir-El-Ibrahimi, qui devait dans un premier temps orienter 250 élèves afin d'atténuer la surcharge dont il fait l'objet. En effet, malgré les assurances des autorités locales portant sur la sécurisation du site et la disponibilité du transport, les parents d'élèves n'en démordent pas face aux dangers qui pourraient guetter leurs enfants, en particulier en hiver, et refusent d'être mis devant le fait accompli. Ils l'ont fait savoir d'ailleurs à la ministre qui leur a demandé de lui faire des propositions.La solution, selon eux, réside dans la permutation entre les deux lycées, celui qui a été affecté au CUAT pour faire face à la surcharge des étudiants et qui se trouve idéalement implanté, et celui qui a accueilli leurs enfants. Une proposition que la ministre n'a pas rejetée, puisqu'elle fera l'objet d'une étude au niveau de son département tout en tenant compte de sa faisabilité.M. L.