Beaucoup de travailleurs affiliés à la Caisse des assurés sociaux
non-salariés (CASNOS) se plaignent, alors qu'ils sont à la veille de bénéficier
de leur droit à la retraite, de voir leur situation auprès de leur organisme de
protection sociale «loin d'être réglée». En effet, selon certains, «les
montants des cotisations se sont accumulés d'année en année, tant et si bien
que cela constitue aujourd'hui un véritable casse-tête, particulièrement pour
ceux près de la retraite». Ainsi, confient-ils, «beaucoup d'entre nous, et pour
de multiples raisons, n'ont pu assainir leur situation de cotisants à ladite
caisse, se retrouvant ainsi livrés à eux-mêmes et sans aucune couverture
sociale». Pourtant, avouent-ils, «Dieu seul sait à quel point nous en avons
besoin et même un besoin pressant».
Questionné sur ce sujet, un
responsable à la direction de la CASNOS indique: «Il est vrai que beaucoup de
non-salariés que nous avons vocation de couvrir en matière de sécurité sociale
ne se montrent pas tellement soucieux de s'acquitter des cotisations à la
caisse. Pourtant, seules ces cotisations peuvent ouvrir droit aux prestations
que nous assurons, tels les remboursements de médicaments, les frais et
dépenses des accidents, des maladies professionnelles.» «Quoi qu'il en soit,
indique-t-il, nous sommes actuellement en train de faire une espèce de course
contre la montre. Il s'agit, explique-t-il, d'une campagne de sensibilisation
pour toucher le plus grand nombre de commerçants, d'artisans, d'agriculteurs, à
l'effet de les informer des dispositions de la loi 08 du mois de février 2008,
très avantageuse pour ceux qui ont un contentieux avec la caisse ou des retards
dans les cotisations, mais aussi limitée dans le temps, puisqu'elle est provisoire
et a pour date butoir le 31 de ce mois de décembre 2010». Elle stipule, en
effet, une annulation pure et simple des majorations et pénalités de retard de
ceux qui veulent régulariser leurs situations vis-à-vis de la CASNOS. «Et de
leur permettre ainsi, ajoutera notre interlocuteur, de s'acquitter de leurs
cotisations et de solliciter et négocier un échéancier pour le règlement de
tous leurs arriérés cumulés des années précédentes, seule alternative pour
pouvoir prétendre à des prestations, remboursements de frais médicaux,
retraite, etc.»
Posté Le : 30/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com