Algérie

Carton rouge pour l'arbitrage !



Arbitrage
Ces fautes suspectes qui faussent les résultats des matches
Non, non et non ! L'arbitrage algérien ne va pas mieux. Il va même plutôt mal. Les fautes techniques et criantes des arbitres s'égrènent au fil des journées des championnats des Ligues 1 et 2, au gré d'une organisation fédérale passive qui n'arrive toujours pas à trouver des solutions à ce dangereux point noir du football national. Les premières journées de la phase retour des deux compétitions ont donné lieu à des erreurs d'arbitrage qui ont franchement semé le doute dans l'esprit des dirigeants de club, au point où un président comme Hacen Hamar est sorti de ses gonds pour accuser des parties de prendre comme cible son équipe, l'Entente. Il est vrai que les deux penalties accordés en fin de match face à la JSS en coupe d'Algérie et devant l'USB en championnat par les deux arbitres Benbrahem et Helalchi apportent de l'eau au moulin au président de l'Entente. Au lieu de siffler des simulations flagrantes contre Djallit à Béchar et contre Okbi à Biskra, les deux referees ont préféré carrément inverser la donne en optant pour des coups de pied de réparation suspects (surtout qu'ils interviennent les deux en fin de match) pour donner un coup de pouce certain aux locaux. "Benbrahem et Helalchi sont venus pour une mission spéciale à Béchar et à Biskra, ils ont bien accompli d'ailleurs leur boulot, on ne va pas me faire taire, on va saisir la FAF avec des cassette vidéo à l'appui. Si Zetchi ne prend pas en considération nos doléances, on utilisera d'autres moyens légaux pour recouvrer nos droits. On réclame par ailleurs le départ illico presto de Mokhtar Amalou qui a montré ses limites en matière de désignation des arbitres, on connaît beaucoup de choses sur lui", a dénoncé Hacen Hamar. En outre, vendredi, lors de la rencontre NAHD-MCO, l'arbitre Zouaoui a permis carrément au Nasr Hussein Dey de revenir de très loin pour arracher, dans les ultimes secondes, un nul inespéré face au Mouloudia d'Oran, à la faveur d'un penalty très généreux et tellement contestable sifflé suite à une main involontaire de Mekkaoui sur une balle anodine qu'il avait pourtant renvoyée de la tête. Une semaine auparavant, l'arbitre Boukhalfa a omis de siffler des penalties clairs comme l'eau de roche au CRB lors du derby perdu contre l'USMH.
Amalou sur un siège éjectable
À la fin de la rencontre USMBA-CSC, le coach Chérif El-Ouazzani a critiqué l'arbitrage qui a défavorisé, selon lui, son équipe. Idem pour le match PAC-JSK où l'arbitre Aouina a refusé un but valable à la JSK et surtout fermé les yeux sur un carton rouge flagrant contre le défenseur Chahrour du Paradou. Selon les règlements de la FIFA dédiés à l'arbitrage, un arbitre international suspendu pour une période dépassant un mois est dépourvu de son badge d'arbitre international. Mais la commission fédérale présidée par Ghouti préfère passer outre à cette réglementation, sinon comment expliquer qu'une telle sanction n'a pas été prise contre justement Aouina, suspendu dans un premier temps par la commission de discipline de la CFA pour une durée de 8 matches, puis réduite à 5 ou 6 matches (personne ne peut l'expliquer), avant d'être désigné pour un telle affiche PAC-JSK alors qu'il aurait dû être remis dans le bain à partir des paliers inférieurs. En Ligue 2, lors de la rencontre CABBA-JSMS, l'arbitre Bekouassa Lyès a permis le déroulement de la rencontre alors qu'avant le coup d'envoi, soit au moment où les deux équipes s'apprêtaient à pénétrer sur la pelouse, l'entraîneur skikdi avait été agressé sauvagement et évacué vers l'hôpital. Une semaine après, à Skikda, l'arbitre Sakhraoui reprend la partie après un arrêt de plus de 20 minutes et un envahissement de terrain des supporters de la JSMS qui ont agressé l'équipe adverse, le GC Mascara, et maltraité le referee. Juste après la reprise du jeu, l'arbitre, sans doute paniqué, accorde deux penalties (dont un a été tiré à trois reprises) à l'équipe locale, lui offrant du coup, dans des conditions d'insécurité totale, le gain du match. L'arbitre a sans doute eu peur, c'est humain, il a failli à sa mission et à son serment. La rencontre AS Aïn M'lila - CRB Aïn Fakroun (3-2) a connu également un fait arbitral. L'arbitre Arab a validé un troisième but de l'ASAM entaché d'une position de hors jeu, dénoncée par les responsables du CRBAF. Ce même Arab s'était distingué en refusant deux penalties évidents à l'USB lors de sa rencontre au match aller à Sétif contre l'ESS et à l'USMA récemment contre le NAHD, sans que la CFA ne bouge le petit doigt, comme s'il s'agissait d'un protégé. Le chargé des désignations, Mokhtar Amalou est désormais sur un siège éjectable, en raison d'un désaccord avec certains membres du bureau fédéral. L'arbitre Ibrir a lui aussi offert un penalty à la JSMB contre le RCK. Idem pour la rencontre, MOB - MCEE. Les fautes des arbitres sont devenues tellement flagrantes que même le consultant de l'ENTV, Zekrini, connu pour sa proximité avec la commission fédérale des arbitres, ne peut plus les zapper. Il a ouvertement critiqué Benbrahem, Arab, Helalchi, Boukhalfa et Zouaoui. Ces derniers seront évidemment mis au frigo pendant quelques semaines, puis ils reviendront par la grande porte comme si de rien n'était...
Par : SAMIR LAMARI
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