Carton rouge pour Andrade Guttierez

Cela fait plus d'une année que le groupe brésilien Andrade Guttierez, chargé de la réalisation du Transrhumel, n'a pas soumis ses instruments de mesure au contrôle périodique obligatoire de l'office national de métrologie à Constantine, a-t-on appris auprès d'un cadre de cet organisme. Bizarre et incompréhensible de la part d'une entreprise qui, dit-on, a eu toutes les faveurs des pouvoirs publics et bénéficié de toutes les facilités.Cette dernière, selon notre interlocuteur, «profite des ces largesses pour faire fi des règles élémentaires de normalisation et d'étalonnage de leur instruments de mesure en toute impunité». Il faut savoir que l'entreprise utilise des instruments très pointilleux en matière d'instrumentation de mesure, et la centrale à béton en est l'exemple par excellence. Selon notre source, celle-ci dispose des outils de mesure qui détermineront les produits à injecter dans la construction de ce pont, des pylônes, du tablier et des autres composants de cet ensemble.En revanche, notre source nous confie qu'ils travaillent de concert avec le consortium japonais Cojaal, et que ce dernier leur rend des visites périodiques afin de mettre à jour leurs instruments, contrairement à Andrade Guttierez qui a disparu de la circulation depuis plusieurs mois, et ce, sans raison aucune. «Il y va de la crédibilité de l'entreprise», commente notre interlocuteur qui ajoute qu'ils ne peuvent les contraindre à étalonner leurs instruments en l'absence de moyens matériels et humains. «Chaque opérateur qui se respecte doit se conformer aux règlements», dit-il. Quelles conséquences graves pourraient en découler ' N. B.